Letailleur du roi et son apprenti Lorsque le roi découvrit la beauté de ses habits, il invita à sa réception le maître tailleur qu’il savait très gourmand. Le jourde la fête, Nidui alla dans la salle à Moraledu texte le tailleur du roi et son apprenti. Pergunta de ideia deFaridaomar2000 - Français. Articles Register ; Sign In ; Search. Faridaomar2000 @Faridaomar2000. May 2019 1 29 Report. Morale du texte le tailleur du roi et son apprenti . Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service. You must agree before LesPersonnages. Monsieur de Tréville est le capitaine des mousquetaires du Roi. Malgré son air sévère, c'est quelqu'un de juste et droit. Il a bien connu le père défunt de D'Artagnan et c'est pourquoi notre jeune ami s'adresse à lui quand il vient à Paris, sur les conseils de son grand-père. Monsieur Bonacieux est tailleur et il letailleur et son apprenti pièce dombres chinoises theatre dobres nicolas aubert silhouettes marionnettes chinese shadows schattentheater schattenspiel schattenfiguren THÉÂTRE D'OMBRES ET DE SILHOUETTES GeorgesSalendre (1890-1985) - Fils d’un maître-carrier et apprenti tailleur de pierre, il se forme aux Beaux-Arts de Lyon et devient sculpteur. Gravement blessé à la fin de la guerre 14-18, il développe un fort senti-ment pacifiste et s’engage dans les rangs du PCF. Il établit son atelier 12 cours Général Giraud. Une solide amitié U5zEUP. 31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 2259 Le tailleur du roi et son apprenti Oyez, Oyez braves gens ! Écoutez cette histoire d'avant ! Prêtez-moi votre oreille pour ouïr conte sans pareil ! Il y avait jadis un roi qui avait un excellent tailleur ; ce maître tailleur avait à son service une équipe d’employés qui cousaient ce qu’il taillait. Parmi ceux-ci se trouvait un jeune garçon tailleur, nommé Nidui, très habile dans son métier car il savait parfaitement coudre et tailler. Un jour son patron lui demanda d’aller porter un message très urgent au roi, il lui dit de prendre ses jambes à son cou si il ne voulait pas arriver trop tard. Hélas ! Nidui ne connaissant pas cette expression s’allongea, mit ses jambes près de son cou et resta comme ça longtemps, trop longtemps. Le tailleur crut qu’il plaisantait exprès, il sentit la moutarde lui monter dans le nez et dit qu’il fallait maintenant attendre le lendemain. Or, le lendemain, Nidui oublia le courrier. Quand le tailleur du roi le sut, il renvoya le l’apprenti tailleur en jurant de ne pas revenir sur sa décision. Malgré beaucoup de regrets car un apprenti comme lui est rare, même très rare, il ne revint pas sur sa décision. Hélas quand on enlève un maillon à une chaîne , la chaîne se brise , ce fut pareil pour l’atelier du tailleur qui dut le fermer. La morale je vous l’ai déjà dite , c’est que si on enlève un maillon, il faut le remplacer sinon on ne peut plus avancer. Plan Texte Notes Citation Auteur Texte intégral Rencontre de Colombe et de quelques autres 1Quand un texte d'archives quel qu'il soit se présente à nous dans sa fausse innocence, nous savons qu'il ne faut surtout pas le prendre au mot, se laisser séduire. Ce texte a un contexte institutionnel judiciaire, administratif, religieux… ; il date d'un moment, vient d'un lieu, émane d'un milieu ; il semble seul de son espèce ou ressemble à quantité d'autres ; il est complet ou incomplet, intact ou mutilé, fragmentaire, effacé, raturé, maculé, calligraphié, gribouillé ; il a un support matériel papier, parchemin ; il est manuscrit ou imprimé et s'entoure ou se charge de signes divers filigrane, marque de papier timbré, foliotation ou pagination, mise en page désinvolte ou rigoureuse, initiales simples ou ornées, illustrations qui sont, pour le spécialiste ou pour le simple habitué, autant de marques d'identité, de reconnaissance, de familiarité. Or, malgré des caractéristiques plus ou moins équivalentes, certains documents retiennent l'attention, suscitent l'intérêt, l'émotion, d'autres non. Pourquoi celui-là et pas un autre ? Le choix d'un texte que l'on décide de commenter pose le problème de la séduction presque dans les mêmes termes qu'entre individus pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi elle et pas une autre ? Il va falloir, en tâchant de l'expliquer, s'expliquer. 1 Le mot équivaut d'abord à trahison », puis tromperie par laquelle on fait tomber quelqu'un e ... 2 La procédure est conservée aux Archives départementales de l'Yonne ADY, sous la cote 9 B 939 ba ... 3 Compagnon », au sens professionnel, celui qui travaille avec un maître-artisan, n'a pas de fémin ... 2Et pour le faire, raconter d'abord, brièvement, l'histoire simple, mais non banale, dont il va être question le récit composite et fragmentaire d'un processus de séduction au sens contemporain du terme1, qui prend naissance et se développe entre un homme marié et une jeune fille, aux dépens et au dépit d'une épouse, devant un public curieux de nouvelles fraîches, les habitants de Vermenton, gros bourg de Basse-Bourgogne2 On est en juillet 1753. Colombe, fille mineure de Jean Bourdillat, cordonnier à Vermenton, est employée comme servante », en réalité apprentie ou ouvrière3, chez Michel Paysan, tailleur d'habits demeurant audit lieu, père de famille, mari d'Anne Mignout. 4 Badiner implique que l'on se touche, souvent dans un simulacre de lutte c'est en badinant que Co ... 5 Littré, dans son Dictionnaire de la langue française, réédit. Gallimard-Hachette, 1968, cite deux ... 6 Marie Larivière, femme de Charles Cantin, serrurier, 34 ans, continuation d'information du 24 juil ... 3L'apprentie et le tailleur travaillent ensemble et tout proches l'un de l'autre, mesurant, coupant, pliant et cousant les étoffes, corps immobiles et mains agiles, langues aussi, badinant ensemble4, dans la position obligée de leur métier qui est d'être assis en tailleur sur l'établi. Position naturelle pour un homme portant culottes, équivoque pour une femme portant jupons et la suite le montre5. Car au terme d'une double instance introduite devant le juge local, d'abord – par Colombe, l'apprentie, puis par l'épouse du tailleur, Anne –, les témoins parlent. Tous fréquentent en voisins, en parents, en amis et/ou en clients la boutique du tailleur, dont l'établi est probablement visible de l'extérieur, tout contre la croisée. Tous et toutes se rencontrent également dans d'autres boutiques d'artisans du bourg, et naturellement dans la rue, sur le pas des portes, avec plusieurs autres voisines, comme l'explique une femme6 c'est l'été, dont les chaleurs, elles aussi, jouent leur rôle dans cette histoire. 4À quelques variantes près – comme d'habitude – ces témoignages se recoupent, centrés sur un petit nombre d'épisodes observés par un témoin ou rapportés à celui qui témoigne, tantôt très brièvement, tantôt avec des développements ou des commentaires qui éclairent progressivement la manière dont les choses se sont passées et le sens qui leur est donné. En version courte par exemple, l'épouse, […] voyant son mari et ladite Bourdillat qui alloient dans leur écurie, elle les suivit et trouva son mari riant et ladite Bourdillat pleurant. 7 Témoignage de Charles Tumereau, menuisier, 41 ans, information du 19 juillet, p. 2. Ce qui laisse le lecteur sur sa faim7. En version longue, l'épouse raconte à une voisine, 8 Mouchoir de col ou mouchoir de gorge ? 9 Témoignage de Dlle Reine Cuisinier, fille de marchand, 20 ans, information du 24 juillet, p. 6. […] qu'un jour ladite Bourdillat qui travailloit chez eux, ayant été dans leur écurie ôter un de ses jupons à cause qu'elle avoit trop chaud, son mari l'y avoit suivie et qu'elle, y étant entrée après eux, elle trouva ladite Bourdillat pleurant, son mouchoir8 détaché ; et que lui ayant demandé ce qu'elle faisoit là et pourquoi elle pleuroit, elle lui fit réponse que c'étoit son mari qui l'avoit embrassée et qu'elle ne vouloit pas de ces manières-là9. Il manque à cette version une autre explication des pleurs de Colombe en repoussant le mari qui voulait l'embrasser, elle 10 Témoignage de la Dlle Toussaine Quincy, fille majeure, 47 ans, 24 juillet, p. 8. […] se donna de la tête contre une échelle10 ! 11 Ibid., p. 11. 12 Ibid., p. 4. Plusieurs variantes. 13 Ibid., p. 9. 14 Un homme, beau-frère de l'épouse du tailleur, témoigne que si elle se plaint, elle n'a pas si gran ... 15 24 juillet, p. 4. 5Les autres épisodes clés, rapportés par les témoins comme étant les principaux griefs de l'épouse, sont que Colombe se mettoit sur l'établi », en travaillant avec le tailleur, vis-à-vis de lui, les jambes croisées », voire les jambes l'un dans l'autre »11 ; qu'elle est allée, un jour de fête et malgré la défense de son père, rejoindre le tailleur au bourg voisin de Cravant et lors qu'elle l'eut trouvé elle lui dit Mr Paysant, que vous êtes donc joli ! »12 ; qu'à la foire dernière, l'épouse du tailleur ayant acheté deux couteaux, l'un pour elle, l'autre pour son mari, le mari dit à sa femme il en faut acheter un pour Colombe Bourdillat, parce que vous avez perdu le sien »13, mais il y a une autre version très différente de l'histoire du couteau14 ; et enfin que l'on alloit faire une chanson sur ledit Paysan, sa femme et ladite Colombe »15. 6Des hommes aussi bien que des femmes sont appelés à témoigner, mais celles-ci sont logiquement plus nombreuses il s'agit d'un conflit entre femmes, ce sont leurs amies, voisines ou collègues de travail qui ont vu et qui parlent. Or, ce que les témoins masculins retiennent ou veulent retenir du comportement des trois protagonistes, et surtout de l'apprentie et de l'épouse, c'est essentiellement une gestuelle comment elles se tiennent, ce qu'elles font, etc. En revanche, les femmes s'attachent à rapporter en détail à la fois des situations et des dialogues qu'elles jugent significatifs, et qui le sont en effet. Il paraît clair que les hommes n'entendent pas accorder trop d'importance à cette histoire de femmes », tandis que celles-ci s'y impliquent beaucoup plus directement. Un juge et des témoins 7Devant la propagation des rumeurs et l'imminence du scandale, c'est la séductrice présumée, Colombe, qui porte plainte la première devant le juge local, affirmant avoir été traitée, par des gens qu'elle ne nomme pas, de […] putain, salope et autres invectives semblables… lesquelles ne tendent à rien moins qu'à ternir la réputation, la probité et l'honneur de la suppliante. 16 Elle déclare ne savoir signer, contrairement à plusieurs femmes qui seront citées à comparaître. E ... 17 Tableau généalogique, p. 75 Elle demande la permission au juge d'en faire informer, première étape d'une procédure judiciaire. Mineure, elle a naturellement agi sous l'autorité de son père, qui l'y autorise et qui probablement l'y a fermement invitée, car à travers sa fille, c'est sa propre réputation qui est en jeu16. Son âge n'est pas précisé mais, par d'autres sources, nous savons qu'elle a environ vingt-deux ans, tandis que le tailleur en a vingt-huit17. 8Le juge, prévôt royal de Vermenton, fait son travail. Il donne à la plaignante permission de faire informer, par-devant lui, des faits incriminés ». Défilent alors les témoins. Mais l'épouse du tailleur s'est plainte, de son côté, du comportement de Colombe avec son mari et implicitement, de son mari avec Colombe. Ce qui suscite une contre-enquête de la part du même juge, avec comparution d'autres témoins. 18 Témoignage de Charles Tumereau, menuisier, 41 ans, 19 juillet, p. 1. 19 Témoignage de Catherine Bonnet, 39 ans, épouse du précédent, ibid., p. 4. 9Or ceux-ci ne se départagent pas, comme on pourrait s'y attendre, en deux camps. C'est plutôt une convergence de points de vue qui s'exprime, plus sévère dans l'ensemble pour l'épouse que pour l'apprentie voilà bien du bruit pour pas grand'chose », déclare un témoin masculin18, qui ce disant ne reste pas neutre » mais définit la position qu'il entend adopter dans l'affaire et qui est celle d'une partie des comparants. Ils disent, et veulent ainsi signifier, que Colombe est une honnête fille » mais qu'elle devrait savoir que les mauvaises contenances donnent occasion aux gens de mal parler »19, tandis qu'Anne, l'épouse légitime, se déconsidère et prend des risques de sanction pénale en parlant de l'apprentie comme de la putain de son mari ». Pour d'autres, Anne a quelque raison de se méfier et de se plaindre, à condition de mesurer ses termes, car il est 20 Ibid., p. 3. […] honteux qu'une femme fasse parler de cette façon sur son compte et sur celui de son mari20, 21 Marie Larivière, 34 ans, rapporte les propos d'Anne Mignout au sujet de Colombe et de son mari et ... et elle doit éviter de manifester ouvertement et violemment bien qu'en paroles seulement sa jalousie »21. Ainsi les commentaires des témoins diffèrent et se rejoignent en même temps, mais essentiellement sur le comportement des deux femmes. On évoque peu et surtout on ne juge pas celui du mari, alors qu'il se montre tantôt entreprenant, tantôt réservé mais toujours devant témoins !, qu'il ne se gêne guère pour susciter et entretenir la rivalité entre Colombe et Anne, enfin qu'il est le grand responsable du scandale il lui suffirait de renvoyer son apprentie pour faire taire la rumeur. Mais voilà, l'épouse elle-même s'y oppose, […] parce qu'ils avoient beaucoup d'ouvrage, par conséquent besoin d'ouvrières, et surtout, avoue-t-elle à une voisine, parce qu' 22 Toussaine Quincy, 17 août, p. 10. […] elle appréhendoit que Colombe et son mari ne se vissent en secret… et qu'elle alloit faire dire une messe du Saint-Esprit pour qu'il se détachât d'elle22. De la lecture à l'interprétation 10On ne résume pas sans dommage plus de trente-cinq pages d'une procédure à laquelle il manque des pièces importantes l'interrogatoire des deux plaignantes, notamment et dont presque chaque témoignage apporte une nuance, un élément nouveau, une légère contradiction au précédent. Pourtant, on retire de sa lecture une impression globale de véracité et de cohérence, d'autant plus rassurante que la réalité transmise par les témoins ne se réduit pas à ce qu'ils racontent, mais s'étend à ce qui, pour eux, va de soi et s'exprime à leur insu. 23 Henry Boudin le jeune, vigneron, 17 août, p. 3. 24 Et les auditrices du séminaire pratique d'archives d'observer que le tailleur fait donc des robes, ... 11Cette réalité si perceptible pour quiconque fréquente ce genre d'archives judiciaires voire les campagnes d'aujourd'hui, c'est d'abord l'intensité et le naturel des liens de sociabilité entre individus des deux sexes, dont le métier, le domicile, le statut social et l'âge diffèrent, mais qui agissent comme si, ces marqueurs d'identité dûment précisés et reconnus, le reste allait de soi. Précisons à l'intérieur d'un espace de familiarité aux contours assez flous mais où tout le monde se connaît ou du moins peut être facilement identifié. L'étranger n'a pas à venir de loin, il suffit qu'il soit inconnu. Dans cet espace d'interconnaissance, ce qui va de soi, par exemple, c'est que le vigneron qui travaille à biner et essoumasser » les vignes du tailleur soit invité plusieurs fois à souper, chez lui quand il lui apporte, le soir, des javelles pour allumer son feu… et dès lors puisse témoigner qu'il a vu Colombe et le tailleur badiner ensemble et s'embrasser, qui est tout ce qu'il a dit savoir »23. De même, il est tout naturel, pour une femme qui vient pour acheter de la toile », de traverser la boutique du tailleur et d'aller dans une chambre de derrière » où l'épouse vient d'essayer un corps », vêtement qu'elle a fait essayer aussi à Colombe, pour qui il est trop grand24. Intimité, donc, des deux rivales, réunies pour cet essayage, intimité aussi avec l'arrivante, qui, s'adressant à l'épouse, commente 25 Nourrice car nourrissant alors un bébé un témoignage la décrit tenant un enfant dans ses bras, c ... [Si cette robe ne va pas à Colombe], cela n'est pas étonnant, puisque vous êtes nourrice25 et qu'elle n'est qu'une fille, sous-entendu, à la poitrine menue. Avis partagé par le tailleur, qui a probablement suivi la conversation depuis sa boutique et qui survient disant 26 Témoignage de Claudine Lardri, 65 ans, 17 août, p. 11. Je parie qu'elle n'a pas de si gros seins que moy26 ! 12Cette faculté d'entendre et de voir et cette propension à écouter et à regarder d'une pièce à l'autre, d'une maison à une autre ou à la rue, tout ce qui se fait et se dit, relèvent de cette manière de vivre, de cette culture de voisinage que les témoins décrivent sans y prendre garde, tant elle va de soi et tant elle est acceptée. Tout le monde en use de la sorte, il n'y a pas de sphère du privé, de véritable intimité revendiquée contre la curiosité, bien ou malveillante, d'autrui. Qui peut voir ou entendre se sent autorisé à raconter tout de suite, dites-nous donc des nouvelles », ou plus tard devant le juge, ce qu'il a vu ou entendu, sauf les 27 Témoignage de la Dlle Quincy, 24 juillet, p. 9. […] discours que l'honnêteté et la pudeur ne permettent pas de coucher par écrit27, 28 Lorsque des garçons, parents ou alliés de l'épouse, viennent plaisanter grossièrement Colombe jusq ... propos que l'on se refuse même d'écouter28. 29 Si son pere Scavoit Cela il lui donneroit des Coups de Baton, Jacques Vincent, beau-frère de Miche ... 13C'est ainsi qu'ayant entendu depuis sa chambre » la femme du tailleur inviter Colombe à aller au bourg de Cravant pour engager son mari à revenir plus tôt », et aussi pour en rapporter du lait et des cerises, la Demoiselle Quincy, fille majeure, descend aussitôt de chez elle pour proposer à Colombe de l'y accompagner. Celle-ci accepte avec réticence, car son père lui a défendu d'aller à cette fête qui est aussi un rendez-vous et elle risque, s'il l'apprend, d'être grondée ou même battue29. Arrivées à Cravant, elles cherchent ensemble et trouvent le tailleur à l'auberge, où elles se rafraîchissent en sa compagnie. C'est jour de fête et il fait beau, on a dressé des tables au-dehors, hommes, femmes et enfants peuvent se mêler dans ou devant le cabaret ou l'auberge, lieux normalement réservés à une clientèle masculine. Puis, en troupe assez nombreuse le tailleur, sa petite fille, sa nièce, un compagnon et un camarade, plus Colombe et la déposante, tous reprennent gaiement le chemin de Vermenton environ six kilomètres à pied, les hommes portant le pot de lait, qu'en badinant ils cassèrent », et Colombe les cerises, dans son tablier, qu'elle finira aussi par répandre à terre. À cause de la chaleur, on fait halte dans un bois pour s'y reposer et rafraîchir », et la Demoiselle 30 Un autre témoignage sur l'escapade de Cravant est plus explicite ou plus critique Colombe ne vou ... […] ayant eu quelque besoin, entra un peu avant dans le bois […] et s'en revenant auprès d'eux elle s'aperçut que Paysan embrassoit ladite Bourdillat30. 31 Le mot revient souvent. C'est en badinant ensemble et se chatouillant sur l'établi que le tailleur ... 32 Témoignage de Marguerite Perreau, femme de Philippe Marthe, vigneron, 50 ans, 24 juillet, p. 2. 33 Dans sa préface à une édition de la correspondance de Diderot, Laurent Versini note que la corre ... 14On pourrait en rester là, à ce badinage non exempt de brusquerie maladroite31, à la simplicité apparente d'une idylle rustique où ne manquent ni le pot de lait cassé, ni les cerises dans le tablier, ni les baisers volés dans le bosquet ; où s'expriment aussi, à travers plusieurs témoignages et de manière directe et candide, la tendresse de l'une mon petit ami que je vous aime donc ! » ou la rage de l'autre la chienne de putain, si je la tenois je la mangerois comme un grain de sel ! »32, tandis que le mari, démonstratif en privé, se montre lâche en public, autre permanence culturelle. Ce qui se transformerait dans la fiction en pastorale conventionnelle, en bergerie douceâtre, tire ici son charme du désordre du récit, de la franchise des propos, de la ressemblance et de la différence entre cette histoire vécue et l'univers artificiel de la fiction33. 34 Louis-Sébastien Mercier, dans un texte célèbre, marque bien la différence à cet égard entre femmes ... 35 En revanche, et en Bourgogne au moins, la séparation de l'espace masculin et de l'espace féminin n ... 36 Dans ses analyses des minutes d'un notaire de Seignelay et d'un notaire d'Auxerre pour une périod ... 37 Le monopole qu'avaient les tailleurs parisiens de fabriquer tous les vêtements, masculins aussi bi ... 15Ce pourrait être en effet une fiction car les conditions qui ont permis l'établissement d'une relation entre Michel le tailleur et Colombe l'apprentie sont inhabituelles. Sauf pour les couples mariés d'agriculteurs, de commerçants ou d'artisans qui travaillent sinon ensemble, du moins de concert34, on sait que l'activité professionnelle sous l'Ancien Régime se caractérise par une ségrégation des sexes presque aussi stricte que dans l'Église ou dans les écoles35. L'historiographie se plaît à souligner la diversité des métiers d'autrefois et la manière dont elle se répercute sur la topographie des villes, avec des rues et des quartiers où se regroupent par spécialités les différentes activités ; mais elle insiste moins sur le fait que l'atelier est un monde essentiellement masculin les maîtres artisans avec leurs compagnons et leurs apprentis forment des milieux fermés, rivaux, avec leurs rites et notamment de dures épreuves initiatiques, leurs fêtes patronales, leurs confréries pieuses, leurs places assignées dans les processions36. Les seuls lieux dans la ville et ses abords où les femmes qui travaillent sont présentes en nombre sont les bords de rivière ou le lavoir pour les lavandières, les blanchisseuses ; certains marchés situés souvent au cœur de la ville vendeuses de volailles, de fruits et légumes alors que les marchés masculins de chevaux et de bestiaux se situent à la périphérie ; les hôpitaux et les couvents avec leurs religieuses et leurs converses ; les auberges avec leurs servantes ; les rues mal famées avec leurs prostituées, et souvent, sur le seuil des maisons et sur les chemins, les fileuses, ou devant les béguinages du Nord et les maisons du Velay, les dentellières. Partout, l'activité professionnelle par excellence des femmes, ce sont les métiers de couture ». Encore n'est-ce pas leur exclusivité si l'apprentissage des filles se fait le plus souvent chez une couturière, il peut avoir lieu chez un tailleur, dont la compétence et le savoir-faire sont considérés comme supérieurs à ceux des couturières37. C'est ce qui explique que, parmi les témoins au procès, deux femmes au moins soient venues travailler chez le tailleur et résider temporairement chez lui, à la fois pour le seconder et pour se perfectionner. 38 Dans les contrats d'apprentissage du métier de couture, on rencontre le terme d'ouvrière, notammen ... 39 Colombe ne loge pas chez le tailleur et retourne sans doute chez son père le cordonnier, qui habit ... 40 Les témoins se réfèrent soit à des dates de fêtes les mercredi et jeudi saints derniers, donc jus ... 16La situation de Colombe paraît donc insolite, non parce qu'elle est employée chez un tailleur, mais parce qu'elle l'est pour une période longue, avec un statut officiel de servante » qui déguise son rôle effectif d'apprentie38. Outre l'attrait mutuel incontestable entre le maître et l'élève, leur cohabitation diurne pour cause de travail39 constitue la circonstance imprévue, nécessaire et suffisante qui va leur permettre de jouer le jeu dangereux de la séduction pendant plusieurs mois consécutifs40, ce qui est à la fois incompatible avec les commandements de l'Église et, surtout, avec le code local très strict des relations entre les sexes. On sait qu'il y a 41 Jean-Pierre Gutton, op cit., p. 51. […] dans les campagnes, sous l'Ancien Régime, une sorte de juridiction exercée sur la vie sentimentale et sexuelle par les garçons de paroisse ». Ils constituent un groupement de jeunes célibataires, assez comparable aux abbayes de jeunesse ou bachelleries […] pour les villes41. 42 Nicolas Rétif de La Bretonne, La Vie de mon père, éd. G. Rouger, Garnier, 1970, et pour une interp ... 43 Les mêmes qui feraient un charivari si Colombe épousait un veuf, ou une veuve un jeune célibataire 17Cette juridiction s'exerce dans le bourg de Vermenton comme dans le village de Sacy, tout proche, où Rétif de La Bretonne l'a magnifiquement décrite42. Mais le tailleur est majeur et marié, Colombe mineure et célibataire, leur relation illicite ne peut manquer d'être bientôt sanctionnée par les jeunes gens43 l'un qui entre dans la boutique et […] voulant badiner avec ladite Bourdillat, elle le repoussa en disant qu'il pouvoit aller badiner ailleurs sans venir se mocquer d'elle ; puis trois autres qui arrivent, dit une femmen témoin, à l'heure du goûter, 44 Témoignage de Barbe Mailin, 30 ans, 17 août, p. 1 et 2. […] tenant de mauvais discours cela obligea la déposante de sortir de la maison son pain à la main et de le manger dans la rue… suivie à l'instant par ladite Colombe Bourdillat qui ne voulut point entendre leurs sottises44. Ces trois hommes sont les beaux-frères d'Anne Mignout. Colombe les trouve bien insolents » mais elle sait pourquoi alliés du couple, ils sont impliqués dans le discrédit dont elle est cause. 45 Le texte ne mentionne que deux pièces la boutique devant et la chambre derrière, avec son four, ... 46 Ce serait vrai aussi entre deux hommes, mais dans un climat différent, de camaraderie ou de mutuel ... 18Autre chose encore est en cause la situation de fausse servante et de vraie apprentie qui est la sienne modifie l'équilibre des rôles au sein du ménage de Michel Paysan et d'Anne Mignout. Si Colombe n'était que servante, sa sujétion ne poserait aucun problème et elle serait aux ordres à la fois du maître et de la maîtresse de maison. Le maître pourrait même, la trouvant à son goût, se permettre avec elle les privautés que beaucoup de domestiques subissaient, dans les fermes ou les châteaux, sans pouvoir se défendre, et dont nombre d'épouses, qui savaient, n'osaient se plaindre. Mais nous sommes ici dans un environnement déjà urbain, chez un artisan marié, petitement logé45, où, dans la boutique ouverte sur la rue, Colombe travaille sur l'établi, en même temps que son patron et littéralement au même niveau que lui. Tous deux sont constamment sous le regard d'autrui sauf dans l'écurie, où ils s'éclipsent parfois sans pouvoir s'attarder. Certes il est le maître, elle est l'apprentie ; elle le vouvoie, il la tutoie. Pourtant, on voit mal comment ils pourraient partager des heures durant la même tâche, dans l'immédiate proximité qui est la leur, sans un minimum de complicité et d'entente mutuelle46. Surtout, de telles conditions de travail établissent entre eux un mode de relation qui devrait prévenir, au moins en termes de séduction, toute tentative d'abus de pouvoir, de rapt. 19Pendant ce temps, Anne Mignout vaque aux soins du ménage et s'occupe des enfants on sait par les registres paroissiaux qu'à cette date elle a accouché au moins trois fois ; une scène la montre portant un enfant dans ses bras et l'allusion à ses seins de nourrice suppose qu'elle allaite la petite dernière, Reine-Marie, née le 31 janvier et âgée d'environ six mois au cours de cet été où le ménage bat de l'aile voir les généalogies, page 75. Elle ne peut que vivre assez mal l'intimité de son mari avec Colombe, leur babillage et leur badinage qui va jusqu'à les faire tomber tous deux de l'établi la tête la première, le tailleur se hâtant de rabattre les jupons en désordre de son apprentie, leurs protestations d'affection, leurs escapades dans l'écurie. Elle se voit dépossédée de son statut d'épouse et rabaissée à celui de domestique, au profit de cette fille dont son mari est amoureux, qui est amoureuse de son mari et qui cherche en même temps, fière de l'avoir séduit, à humilier sa femme. Leur rivalité s'exprime à travers un dialogue quasiment de théâtre. Un jour, 47 Témoignage de Marguerite Aubert, fille majeure, 26 ans, étant chez ledit Paysan à travailler de so ... […] environ l'heure de midi [Colombe s'adresse à l'épouse et lui dit ] notre Servante, notre Cuisinière, faites-nous donc à dîner, en plaisantant, en riant ; à quoi repartit ladite Mignou, tu es donc la Dame ? Oui, lui répondit ladite Bourdillat. Mais [rétorque l'autre] tu ne couches pas avec le maître, j'ai la Clef de l'armoire et toi tu ne l'as pas, ce qui fut répété plusieurs fois en riant et plaisantant…47 On ne peut traduire de manière plus imagée, sous le voile de la plaisanterie et sous les rires qui déguisent la tension, le désir de l'une d'inverser les rôles, de devenir, en fait comme en droit, la maîtresse, la Dame », et le refus explicite de l'autre d'y consentir, d'abdiquer ses privilèges d'épouse et notamment son monopole sexuel. Monopole qu'elle revendique d'autant plus qu'elle le sent menacé après l'épisode de l'écurie, elle confie à une voisine que si elle n'avait pas suivi son mari et Colombe, il en eût joui ». Tandis que le mari, au dire d'une de ces femmes témoins qui décidément savent tout, 48 Témoignage de Marie Boivin, 34 ans, travaillant sur le port de Vermenton et logeant chez ledit Pay ... […] le jour qu'il tomba avec ladite Bourdillat de dessus l'établit, […] ne coucha point avec sa femme à cause qu'elle lui fesoit des reproches de ce qu'il aimoit lad. Bourdillat48. Parenthèse généalogique 20Quittons provisoirement trois personnages qu'un procès nous montre vivant devant nous un court moment de leur existence, avec ses petites complications, pour considérer chacun d'eux sous l'angle banal des documents qui concernent tout le monde, ceux de l'état civil ancien, ceux du contrôle des actes, ceux des notaires. Car il n'est pas indifférent, pour mieux comprendre qui étaient les acteurs de cette histoire, d'accéder à cette autre réalité qui est celle de la vie et de la mort, à travers les documents devenus pour nous si familiers que sont les registres de catholicité ; ni à cette réalité différente encore que transmettent les actes notariés, les contrats de mariage, les baux, les inventaires, avec leurs indices de pauvreté ou d'aisance, autant de critères qui rapprochent et distinguent Colombe, Anne et Michel de leurs concitoyens de Vermenton en particulier et des sujets de Louis XV en général. 21Les tableaux généalogiques p. 75 résument le destin démographique des deux ménages. Car, un peu plus d'un an après l'épisode judiciaire qu'entraîne l'aventure sentimentale du tailleur et de son apprentie, épisode qui vraisemblablement y met fin, Colombe, comme on dit, fait une fin » et se marie. Ou plutôt on la marie, puisqu'elle reste mineure et sous l'autorité de son père. 49 Contrairement aux ordonnances, les curés de Vermenton négligent d'indiquer l'âge des conjoints. Il ... 50 Dans cette région et à cette époque, on qualifie indifféremment de vigneron ou de manouvrier quico ... 51 ADY, Contrôle des actes de Vermenton, fol. 22 vo, 10 novembre 1745. Acte passé devant Coll ... 52 Il est possible que le ménage ait d'abord vécu à Cravant, d'où venait Michel Paysan. Cela explique ... 221753 Colombe avait vingt-deux ans quand elle badinait sur l'établi avec un patron qui en avait vingt-huit. Michel Paysan s'était marié sept ans auparavant, encore mineur, avec Anne Mignout, un peu plus âgée que lui49. Leur contrat de mariage de 1745 le désigne comme vigneron50, demeurant à Cravant, tandis que la future est de Vermenton. Lui se marie pour ses droits acquis », c'est-à-dire en attendant sa part dans la succession de ses père et mère, tandis qu'elle apporte l'équivalent de 570 livres et reçoit pour 30 livres de joyaux51. Le métier de tailleur d'habits et aussi de robes, à en juger par la scène de l'essayage qui sera celui de Michel Paysan n'exclut pas d'autres activités à la naissance d'une fille, en 1751, il est dit maître fripier » et l'on sait par le procès qu'il vend aussi des étoffes. Il a beaucoup de commandes et est obligé de faire appel à d'autres femmes qui viennent le seconder pour des périodes de quelques jours, de sorte qu'il donne l'impression, à certains moments, d'être plus un petit patron » au sens actuel qu'un simple artisan. En revanche, à aucun moment sa femme ne semble associée à son travail, tandis qu'elle s'occupe à la fois du ménage et des enfants. Le couple en eut plusieurs, dont six naquirent à Vermenton à partir de 1749 ils furent précédés d'au moins une fille, Anne, née ailleurs52, c'est la petite fille » en âge de marcher qui accompagne son père à la fête de Cravant pendant l'été de 1753. Sa sœur cadette Marie Anne, née en 1749, est morte dès 1752 ; la suivante, Jeanne Nicole, n'a que deux ans ; la dernière est au sein. Le ménage du tailleur Le ménage de la servante-apprentie 23Les naissances se sont succédé rapidement, mais les morts n'ont pas tardé sur les sept enfants du couple nés à Vermenton, deux filles meurent à l'âge de trois ans, un fils à vingt et un mois. Il en reste quatre sur sept et leur père, à son tour, meurt en 1768, à quarante-deux ans. Deux ans plus tard, la fille aînée, encore mineure, épousera un menuisier de Vermenton. Quant à la veuve du tailleur, Anne Mignout, présente au mariage de sa fille en 1770, elle survivra jusqu'à une date qui reste à préciser. 53 ADY, C. 4371, Contrôle des actes de Vermenton, fol. 40 vo et 41. Ces huit contrats concernent un m ... 24À s'en tenir aux apparences, Colombe Bourdillat a trouvé un bon parti en épousant Nicolas Perreau, à moins que ce ne soit l'inverse. Elle est née d'un premier mariage de Jean Bourdillat, cordonnier à la belle signature, qui a pignon sur rue à Vermenton, qui s'est remarié, qui a eu plusieurs enfants de ses deux femmes successives. Quant au père de Nicolas Perreau, vieillard de soixante-dix ans, il est inhumé en 1765 dans la nef du Rozaire » de l'église paroissiale en présence de son frère et de ses enfants mâles, qui tous signent fort bien autant d'indices d'un statut honorable. Les apports de Nicolas et de Colombe à leur mariage en janvier 1755 sont estimés à 1 180 livres. Or, huit autres contrats de mariage, contrôlés dans le même bureau au cours du même mois53, ne comportent aucune évaluation de biens, les futurs étant vraisemblablement trop pauvres, et c'est le cas le plus général. Autrement dit, les deux couples qui nous intéressent, celui du tailleur et celui du tonnelier, se distinguent de la majorité de leurs contemporains par une relative aisance et par une éducation plus poussée. De ce point de vue, là aussi, Colombe l'apprentie et Michel le tailleur sont sur un pied d'égalité, appartenant tous deux à cette classe d'artisans qui voit croître sa prospérité et le niveau d'instruction des hommes avec l'essor démographique et la conjoncture favorable du milieu du xviiie siècle. Colombe, nous le verrons, apprend à lire grâce à Michel. 54 Nombreux monitoires épiscopaux condamnant cette pratique au xviiie siècle, sans succès. Colombe ay ... 25Leurs destins vont rester curieusement symétriques après leur séparation, quand Colombe quitte la boutique de Michel Paysan pour se marier, après publication d'un seul ban de mariage et dispense des deux autres. Cette dispense est fréquente à Vermenton, elle marque une certaine hâte à célébrer les noces, plutôt dans le souci d'éviter un pénible charivari54 que de dissimuler une grossesse prénuptiale. Si Colombe avait dû faire un enfant trop vite, c'eût été avec le tailleur et non avec le mari que peut-être son père, et certainement les conventions lui imposaient d'ailleurs son premier bébé naîtra sagement onze mois après le mariage. Elle en trois d'autres, dont une fille qui mourra à neuf mois et quelques jours » et un fils à deux ans. Elle-même va quitter ce monde en juillet 1766, âgée seulement de trente-cinq ans, […] sans pouvoir recevoir les sacremens des malades, étant morte subitement, écrit le curé dans son registre. Veuf et père des deux enfants survivants, Nicolas Perreau n'a plus qu'à se remarier, suivant l'usage, et à faire d'autres enfants à sa seconde épouse, Marie Magdeleine Marcellot. 26Michel Paysan, mort quadragénaire, a survécu moins de deux ans à Colombe, qu'il devait rencontrer au moins à la messe du dimanche et dans les rues étroites de Vermenton où tous deux continuaient d'habiter. Que restait-il de leurs amours, nous n'en saurons jamais rien, et c'est peut-être mieux ainsi. 27Revenons maintenant à la question qui se pose depuis le début de cette histoire comment qualifier la relation qui unissait Colombe à Michel, de quel droit user à leur égard du terme de séduction au sens contemporain ? 28D'abord, en laissant parler le texte et ce n'est pas qu'une image le propre des témoignages n'est-ce pas justement, et sous la garantie du serment, de produire la vérité en reproduisant des paroles prononcées ? Mieux, en les restituant dans leur contexte, voire en les commentant ? Voici Colombe sur l'établi, se plaignant de la chaleur, invitée plusieurs fois par le tailleur à […] ôter quelques-unes de ses hardes pour se mettre plus à la légère ; se retirant dans une chambre de derrière et disant à son maître 55 Barbe Mailin, 17 août, p. 1. […] à différentes fois, ne venez pas, quoique ledit Paysan n'eût pas dessein d'y aller et n'en fît aucune feinte mais […] elle lui répétoit toujours les mêmes paroles comme si en lui deffendant d'y aller elle eût voulu plutôt l'y solliciter55. Encore une fois, le témoin est une femme non seulement elle décrit la scène, mais elle l'interprète dans un raccourci superbe comme le langage même de la séduction. Et comment s'y tromper, en effet ! Nous le comprenons comme elle, ce langage, et c'est bien cela qui devrait nous inquiéter, nous autres lecteurs d'une fin de siècle de liberté sexuelle en même temps que de guerre des sexes, nous autres lecteurs d'un monde inquiet, d'une société planétaire, surinformée, aux antipodes de celle des Lumières ? 29Et pourtant ! Si la nature de la relation entre le tailleur et son apprentie nous paraît si claire, ce n'est pas qu'illusion, mirage anachronique. La petite parenthèse généalogique deux ménages nucléaires, leurs ascendants, leurs descendants et socio-économique métiers, apports aux mariages, scolarisation a montré combien Colombe et son amant au sens ancien vivaient dans un univers qui n'a plus rien à voir avec le nôtre, un univers où la mort régnait, souveraine, et d'abord sur les enfants trois sur sept chez le tailleur, deux sur quatre chez Colombe ou, plus capricieusement, sur les adultes le tailleur meurt à quarante-deux ans, son apprentie à trente-cinq ; un univers de pauvreté et d'analphabétisme surtout féminin tant de mariages les biens non estimés », car il n'y avait pas de biens, tant de mendiants dans les rôles de taille, tant de gens qui ne savent signer » ; un univers de contrainte sociale où un flirt innocent mais resté innocent à cause de la contrainte, de la surveillance ininterrompue ? suscitait, heureusement pour nous, une procédure judiciaire, et voyait interférer dans le jeu amoureux non seulement l'épouse du tailleur, ce qui s'explique, mais les voisines, les parents, les alliés, les jeunes gens du village, sans doute le curé pour obtenir la dispense de bans, pour admonester Colombe à la demande de son père ?. Bref, tout le monde s'en mêlait et tout le monde trouvait tout naturel une ingérence que nous trouverions insupportable. Mais combien de contraintes, fort différentes, ne supportons-nous pas nous-mêmes que les hommes et les femmes du xviiie siècle eussent jugées incompatibles avec leur liberté à eux ? 56 Voir passage cité, note 33. 30En même temps, au sein de ce monde révolu, quelque chose est en train de poindre qui annonce le nôtre la parité, sinon l'égalité entre certains hommes et certaines femmes, ce que Sébastien Mercier, à propos des couples d'artisans et de marchands parisiens, appelle l'égalité de conditions »56. Vorrei e non vorrei… 57 Même alors elle le repousse quand il se montre trop pressant, quitte à donner de la tête contre un ... 58 Il poursuit et elle fuit, selon les règles alors et depuis ? en usage. Voir, à propos de Jean-Ja ... 31Au fil des témoignages, il apparaît clairement que la relation entre Colombe et Michel exclut tout rapport de force, toute sujétion craintive de la servante à son maître, toute caresse extorquée… sauf dans l'obscurité de l'écurie où d'ailleurs elle accepte de le suivre ou de le précéder57. Il n'est pas question d'angélisme si l'épouse n'avait pas été là, si le père n'avait pas été là, et les amis, et les voisines, et la crainte de se retrouver enceinte, Colombe aurait cédé, malgré les interdits, à ses propres désirs comme à ceux de son jeune maître, et Michel en eût joui ». Mais, et c'est fort important, parce qu'elle y eût consenti. Ce consentement, elle l'a refusé, il ne s'est donc rien passé de socialement irrémédiable. La procédure restitue en une séquence mal ordonnée autant de scènes qui sont comme les préliminaires à ce qui aurait dû arriver et qui n'arriva pas au lieu d'être séduite » au sens sexuel du terme, Colombe a quitté l'atelier du tailleur apparemment sans esclandre, de sorte qu'elle put se marier en honnête fille » avec un artisan du bourg, un voisin. Ce seul fait mérite attention voilà une fille qui a fait parler d'elle, mais en gardant son honneur. Ce n'eût pas été le cas dans d'autres régions du royaume, ni dans d'autres milieux, ni sans doute un demi-siècle ou un siècle auparavant. Et c'est encore une raison de s'attacher au destin de Colombe et de Michel que d'y repérer divers indices d'équilibre des rôles amoureux masculin et féminin, sinon dans les comportements58 au moins dans les paroles, avec bien des marques de sollicitude ou de tendresse de l'un pour l'autre et aussi de connivence contre les autres, et d'abord contre l'épouse, qui se voit défiée et bafouée sous son toit par l'intruse. 32À leurs protestations d'affection mutuelle, le tailleur ajoute les gestes symboliques et notamment la place à la table du repas une femme qui est venue 59 Marguerite Aubert, fille majeure, 26 ans, parente de ladite Mignout ne scait à quel degré, 17 août ... […] travailler de son métier de couture [pendant deux jours avec le tailleur, raconte qu'] étant à table, ladite Mignout […] parlant [de Colombe et de son mari] lui dit Voyez ma Cousine, ils se mettent toujours vis-à-vis l'un de l'autre »59. Il cherche à lui offrir de petits présents comme ce couteau qu'il souhaite plus propre » pour Colombe que pour sa femme. Il ne se prive pas non plus de lui faire la morale, se comportant à la fois en mentor et en amoureux jaloux après la visite du garçon qui voulait badiner avec elle, il la sermonne, 60 Barbe Mailin, 17 août, p. 2. […] disant qu'il ne faloit point etre volage ni écouter les garsons et qu'il faloit toujours se comporter en honnete fille, parce qu'on fesoit un grand mépris des filles volages60. Enfin ce tailleur instruit entend non seulement enseigner à son apprentie le métier de couture, mais encore la lecture. Le vigneron qui apporte des javelles rapporte 61 Henri Boudin le jeune, vigneron, 17 août, p. 3. […] que plusieurs autres fois s'y étant trouvé, ledit Paysan fesant lire ladite Bourdillat, il les a vu badiner ensemble et s'embrasser, ne scait rien au surplus61. 62 Par contre on ne peut négliger une nette connotation de séduction, dans ce type de relation à la P ... Outre l'intérêt d'un tel témoignage pour les relations de maître à serviteur et pour l'apprentissage de la lecture sur le lieu du travail lieu aussi du badinage, des baisers et des pauses pour le dîner ou le goûter, croit-on qu'un homme assuré de son pouvoir aurait eu de tels égards pour une servante convoitée ?62 33En même temps, il faut tâcher chaque fois d'interpréter ce qui, dans la richesse des témoignages, est vraisemblable ou douteux. Ainsi quand l'épouse, allongée sur son lit et 63 24 juillet, p. 6. […] faisant la dormeuse […] ouit dire à son mari qui étoit sur son établi avec ladite Bourdillat, Colombe, que je t'aime donc », à quoi [celle-ci] répartit Monsieur, je vous suis bien obligée »63, on devine que ce n'est pas la réponse véritable de Colombe, mais celle qu'Anne Mignout souhaitait entendre, une réponse polie et réservée, fort éloignée des élans habituels de la jeune fille. 64 […] Et j'ai répliqué qu'autrefois on buvait plus qu'on ne fait, on ne jouait guère moins, on chass ... 65 Norbert Elias, La Société de cour, Paris, Flammarion, 1985. 66 Sa femme [de M. de Saint-Géran], charmante d'esprit et de corps, l'avoit été pour d'autres que pou ... 67 Plus celui qui commande met de disproportion et de distance entre lui et celui qui lui obéit, moin ... 68 Arlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au xviiie siècle, Paris, Gallimard/Julliard, coll. Arch ... 34En dehors de toute théorisation des rôles respectifs masculin et féminin et surtout de toute dramatisation, essayons de nous en tenir aux faits tels que cette procédure les dévoile dans leur diversité et leur cohérence il est clair que le tailleur et son apprentie sont amoureux l'un de l'autre. Ils se le disent et ils ne s'en cachent guère aux yeux de témoins nombreux et vigilants. On ne prendra pas le risque d'affirmer, sur ce seul exemple, que ce qui a d'abord changé dans les milieux de cour, dans l'aristocratie parisienne ou dans la grande bourgeoisie est en train de transformer, par imitation ou contagion, les normes de comportement dans l'artisanat de Vermenton ou d'autres bourgades similaires de la France du Nord. Ce changement est clairement perçu par les contemporains, et Diderot parmi d'autres, le résume superbement dans une de ses lettres à Sophie Volland64. Avec Norbert Elias, l'historiographie récente admet généralement qu'il y eut, dans les classes dominantes, une sorte de rééquilibrage progressif de la place des femmes par rapport à celle des hommes, et singulièrement des épouses, laissées relativement libres » dans leurs relations avec le genre masculin, pourvu que ce fût sans scandale65. Une femme de ce milieu pouvait avoir des amants du même milieu et continuer d'être bien reçue partout66. Si une telle liberté – ou une telle licence – restait inconcevable à Vermenton au milieu du xviiie siècle, en revanche il devenait possible d'y être amoureux à un degré intermédiaire. À condition de n'aller pas trop loin dans le badinage, un tailleur marié et son apprentie célibataire ont pu vivre, des mois durant, au vu et au su de tout le monde, quelque chose qui ressemble pour nous moins à un flirt qu'à une relation amoureuse pré-adolescente, mêlant les bousculades et les fous rires aux baisers et aux caresses, n'osant ni ne pouvant aller plus loin, restant aux préliminaires, dans un mélange d'innocence et de frustration qui ne paraîtra invraisemblable qu'à ceux qui modélisent le passé sur le présent, qui ne peuvent dissocier l'histoire des sentiments de celle de la sexualité, ni celle de la sexualité d'une histoire, combien plus riche et documentée, de la violence. Car il y eut toujours les deux, et ces mêmes grands seigneurs ou fermiers généraux qui tolèrent les amours raffinées de leurs épouses avec leurs pairs et construisent des folies pour leurs maîtresses, danseuses ou comédiennes en vogue, peuvent se conduire en brutes cyniques et impitoyables avec la petite catin ou la servante d'auberge67. En revanche, les sévices de maris brutaux et ivrognes, que rencontre si souvent Arlette Farge dans les archives des commissaires parisiens, paraissent moins évoqués devant les juges bourguignons, alors qu'évidemment ils existent mais peut-être parce que victimes et notables les considèrent comme une fatalité68 ? 35Non que Vermenton représente, symétriquement, l'immobilisme d'une bourgade provinciale figée dans ses habitudes et la passivité. C'est un port sur la rivière de Cure, lieu d'une intense activité de flottage du bois et de transport des vins de Basse-Bourgogne vers Paris. Les registres paroissiaux, rapidement dépouillés pour y retrouver les traces des héros de cette histoire, enregistrent quantité de mariages ou de décès de gens venus d'ailleurs et parfois de très loin, marchands, prêtres, colporteurs, vagabonds, flotteurs sur bois, mariniers, au milieu desquels les artisans représentent probablement l'élément le plus autochtone et le plus stable. 36Mais s'il n'est pas question d'imiter à Vermenton ce qui se passe à Versailles, il y a pourtant un point commun, fondamental, entre les amours d'un courtisan avec une grande dame et ceux d'un tailleur de petite ville avec son apprentie c'est l'égalité des conditions. Non seulement entre Michel et Colombe, mais entre celle-ci et Anne, l'épouse. Nous savons, par les sources parallèles au procès, que tous trois appartiennent au même milieu d'artisans à leur aise et instruits qui sont au cœur de l'activité économique du bourg. En ce sens, ils sont aussi égaux » entre eux mais beaucoup moins libres que les aristocrates des deux sexes dont parlent Saint-Simon ou D'Aguesseau dans leurs Mémoires. Cette égalité s'exprime dans une série d'attitudes ou de mots que les témoignages livrent comme autant d'instantanés. Rappelons-nous ce petit couteau que Michel veut offrir, présent ambigu, à Colombe qui a perdu le sien ». Au moment de le lui remettre, l'épouse dit à l'apprentie 69 Toussaine Quincy, 17 août, p. 9. […] qu'il faloit avant de lui donner qu'elle le gagnât et qu'elle embrassât son mari, ce que ladite Bourdillat refusa de faire, lui disant qu'elle en achèteroit bien un à ses dépends69. Elle affiche ainsi son indépendance en même temps que sa relative autonomie financière, tandis que l'épouse autorise un baiser, mais devant elle, ce qui revient à le neutraliser. Cette volonté de l'épouse d'amadouer l'apprentie – dont on a donné plusieurs preuves – dénote qu'elle considère Colombe comme une rivale d'autant plus redoutable qu'elle est à la fois plus jeune, sans doute plus jolie et socialement son égale tout en lui étant, en principe sa subordonnée. Nous ne reviendrons pas sur les signes multiples de bienveillance et d'attention que prodigue Michel à Colombe et notamment son désir de l'instruire ni sur les attitudes de Colombe, passant des gestes et des mots tendres aux reproches d'être délaissée. 37Dernier signe d'égalité la procédure elle-même. C'est Colombe, mineure de vingt-deux ans, s'estimant ou son père à travers elle insultée par l'épouse et ses proches, qui porte plainte la première, qui de coupable désignée se pose en victime et qui, rendant public le scandale, oblige les témoins à comparaître, à dire ce qu'ils savent, à prendre parti pour l'une ou pour l'autre ce dont ils s'abstiennent, les hommes surtout, préférant ne rien dire, ou critiquer modérément l'une et l'autre de manière à neutraliser le conflit, à le réduire à beaucoup de bruit pour pas grand'chose ». D'où les atermoiements de la justice. Le procureur du roi requiert d'abord qu'Anne Mignout, […] accusée d'avoir terni et diffamé la réputation de Colombe Bourdillat en la traitant de putain de son mary soit adjournée à comparoir en personne pour répondre… desdittes plaintes. 70 Continuation d'information du 24 juillet, communiquée au procureur du roi, dont les conclusions so ... Mais aussitôt il se ravise, fait raturer ses propres conclusions, en approuve l'effacement », en marge, déclarant avoir plus réfléchi sur ce qui a rapport [à l'affaire] » ! Puis, il rédige sans complexe de nouvelles conclusions, tendant cette fois à ce que la procédure extraordinaire » entamée par Colombe soit déclarée nulle et de nul effet »70. Le juge, prévôt royal, […] sans avoir égard aux conclusions dudit procureur du Roy, [déclare avoir] civilisé les parties en cause et converti ladite information en enquête, 71 6 août 1753, p. 13-14. 72 Elle y est authorisée par justice au refus dudit Paysan son maris encore un signe de relative au ... convertissant aussi la plainte en simple requête » sans conséquences pénales71. C'est à cette enquête contraire » qu'Anne Mignout fera procéder le 17 août72. Elle n'aura pas de suite, sinon que, pour toutes deux, l'honneur sera sauf. Il ne reste plus à Colombe qu'à partir pour se caser. Affaire classée. 38Son déroulement laisse le lecteur que je fus et les participants au séminaire où elle fut commentée sur une impression d'abord d'étonnement à entrer si aisément dans le vif d'une intrigue sentimentale greffée sur une existence à la fois professionnelle et conjugale, celle d'un ménage d'artisans bourguignons. La surprise vient moins de la qualité et de la précision des témoignages surtout féminins que de la réalité incontestable qu'ils transmettent, entourée d'un luxe de détails précieux sur quantité d'autres aspects du quotidien d'alors. Un homme marié et une jeune fille qui travaille chez lui ont pu se plaire et le montrer de mille manières, sans se cacher ni pouvoir se cacher pendant plusieurs mois. Certes, une procédure est intervenue, qui nous vaut le récit de l'histoire et qui provoque sa fin. Mais nulle censure officielle, ecclésiastique ou judiciaire, ne semble avoir contrecarré le début et la continuation des amours de Colombe et de Michel, tandis que s'organisaient progressivement et efficacement les mesures officieuses de rétorsion réprimandes et menaces du père de la fille, mauvais discours » des garçons de la paroisse, récriminations de l'épouse, chanson satirique, tous les ingrédients du scandale. D'où la procédure, le départ de Colombe et son mariage. 73 Nicolas Rétif de la Bretonne, op. cit. 39C'est cependant dans un climat de relative liberté que le tailleur et son apprentie ont pu d'abord travailler ensemble et bientôt badiner et se dire des mots tendres. Liberté sous surveillance, mais liberté quand même, qui les autorise à s'embrasser, à se cajoler, à se bousculer, sous les yeux des voisins, des amis, des clientes, de l'épouse. Comme si de tels jeux ne prêtaient pas à conséquence, ou comme si le fait de les pratiquer aux yeux de tous leur ôtait toute gravité. Et l'on songe au commentaire de Rétif à propos des jeux d'initiation sexuelle pratiqués au soir tombant et en groupe par les garçons et les filles de Sacy dès lors qu'un curé intégriste » y met le holà, ils se jouent en cachette et en couples et voilà des filles enceintes73. Le cadre urbain et restreint dans lequel se déroule la vie de nos personnages Vermenton, dans ses murs, est une très petite ville contribue probablement, par l'intensité des relations de voisinage et d'interconnaissance qu'il suscite, à une relative détente sur le plan de la morale sexuelle. Il n'est pas facile d'aller trop loin quand tout se sait tout de suite. 40Après la liberté, ce que les témoignages, complétés par d'autres sources, signifient de plus convaincant, c'est l'égalité des conditions entre deux lignées d'artisans, celle du tailleur et celle du cordonnier. Egalité économique, traduite par les apports au mariage ; égalité culturelle, que révèle la maîtrise – surtout masculine – de l'écriture et de la lecture. Jamais dans son comportement Colombe ne manifeste de servilité à l'égard de son maître », qui est en fait son patron, et encore moins vis-à-vis de sa maîtresse » et rivale, qu'elle défie ouvertement et que celle-ci cherche à amadouer. Cette égalité non dite, jamais revendiquée, sous-jacente, paraît décisive pour expliquer les rapports complexes du trio mari-épouse-» amante » et notamment l'étonnante symétrie dans laquelle s'expriment la tendresse et le désir qu'éprouvent l'un pour l'autre le tailleur et son apprentie. 41Dès lors, ce qui fait l'intérêt et le charme de l'histoire de Colombe, ce n'est pas seulement qu'elle se déroule dans un milieu d'artisans modestes mais pas pauvres et dans une société provinciale, urbaine, traditionnelle mais non figée c'est qu'elle puisse y avoir lieu, malgré tout. 42Sans que rien soit jamais explicité et pour cause, quelque chose a changé, au milieu du xviiie siècle, dans une petite ville bourguignonne qui voit naître, entre un homme marié et une jeune fille, une relation de séduction dont nous ressentons aussitôt la modernité », donc la nouveauté. Si cette relation a pu naître, s'épanouir et mal finir, n'est-ce pas en raison d'un climat nouveau justement de liberté relative et d'égalité approximative entre les sexes, climat dans lequel un homme et une femme qui se plaisent condition toujours essentielle peuvent désormais se séduire sans se nuire ? Haut de page Notes 1 Le mot équivaut d'abord à trahison », puis tromperie par laquelle on fait tomber quelqu'un en erreur » 1564, aussi esprit de séduction, démon », sens vivant à l'époque classique […]. Désignant l'action d'entraîner par un charme irrésistible 1680, séduction prend au xviiie s. 1734, Voltaire le sens de moyen de séduire, de plaire » […] », Dictionnaire historique de la langue française, publié sous la direction d'Alain Rey ; Dictionnaires Le Robert, Paris, 1998 1re éd., 1992, 3 vol., article Séduction ». Aujourd'hui, séduire ne correspond plus qu'à l'idée de plaire », comme séduction. Cette valeur se développe au xviiie s., soutenue par les emplois de séduisant, séducteur et séduction », ibid., article Séduire ». 2 La procédure est conservée aux Archives départementales de l'Yonne ADY, sous la cote 9 B 939 bailliage de Vermenton. 3 Compagnon », au sens professionnel, celui qui travaille avec un maître-artisan, n'a pas de féminin. 4 Badiner implique que l'on se touche, souvent dans un simulacre de lutte c'est en badinant que Colombe et le tailleur tombent de l'établi la tête la première. 5 Littré, dans son Dictionnaire de la langue française, réédit. Gallimard-Hachette, 1968, cite deux textes concernant cette position caractéristique, l'un, du xive s., concerne les couturiers Et puis croisent les jambes ainsi que cousturier, Guesclin 22253 ; l'autre, du xvie concerne les couturières Les cuisses croisées, comme volontiers font les cousturières, Ambroise Paré, XIX, 11. 6 Marie Larivière, femme de Charles Cantin, serrurier, 34 ans, continuation d'information du 24 juillet, p. 4. 7 Témoignage de Charles Tumereau, menuisier, 41 ans, information du 19 juillet, p. 2. 8 Mouchoir de col ou mouchoir de gorge ? 9 Témoignage de Dlle Reine Cuisinier, fille de marchand, 20 ans, information du 24 juillet, p. 6. 10 Témoignage de la Dlle Toussaine Quincy, fille majeure, 47 ans, 24 juillet, p. 8. 11 Ibid., p. 11. 12 Ibid., p. 4. Plusieurs variantes. 13 Ibid., p. 9. 14 Un homme, beau-frère de l'épouse du tailleur, témoigne que si elle se plaint, elle n'a pas si grand tort [lui] ayant dit que son mari avoit un petit couteau qui provenoit de la succession d'une tante qu'elle avoit demeurant à Paris, lequel étoit orné d'un peu d'argent sur le dos, et que ledit Paysan avoit dit à sa femme que ce couteau étoit trop propre pour elle, qu'il falloit en faire présent à Colombe Bourdillat et qu'il lui en achèteroit un autre de 2 ou 3 sols 19 juillet, p. 3-4. Cette circonstance et d'autres, ajoute-t-il, occasionnoient un mauvais ménage et une espèce de divorce entre ledit Paisan et sa femme. 15 24 juillet, p. 4. 16 Elle déclare ne savoir signer, contrairement à plusieurs femmes qui seront citées à comparaître. En revanche, son maître la fait lire, toujours sur le fameux établi voir plus loin. 17 Tableau généalogique, p. 75 18 Témoignage de Charles Tumereau, menuisier, 41 ans, 19 juillet, p. 1. 19 Témoignage de Catherine Bonnet, 39 ans, épouse du précédent, ibid., p. 4. 20 Ibid., p. 3. 21 Marie Larivière, 34 ans, rapporte les propos d'Anne Mignout au sujet de Colombe et de son mari et plusieurs autres discours impertinents et qui dénotent une jalousie entierre [sic] de la part de ladite Mignout, 24 juillet, p. 4. 22 Toussaine Quincy, 17 août, p. 10. 23 Henry Boudin le jeune, vigneron, 17 août, p. 3. 24 Et les auditrices du séminaire pratique d'archives d'observer que le tailleur fait donc des robes, ce qui explique la présence de femmes travaillant chez lui Colombe et d'autres qui restent quelques jours et de clientes qui viennent acheter du tissu et essayer leurs nouveaux vêtements. 25 Nourrice car nourrissant alors un bébé un témoignage la décrit tenant un enfant dans ses bras, c'est probablement sa fille Reine-Marie, née le 31 janvier 1753. 26 Témoignage de Claudine Lardri, 65 ans, 17 août, p. 11. 27 Témoignage de la Dlle Quincy, 24 juillet, p. 9. 28 Lorsque des garçons, parents ou alliés de l'épouse, viennent plaisanter grossièrement Colombe jusque dans la boutique où elle travaille, cela l'oblige à se retirer, avec une autre ouvrière qui travaille avec elle ce jour-là, dans la rue où elles mangent toutes deux un morceau de pain en attendant leur départ, 17 août, p. 1 et 2. 29 Si son pere Scavoit Cela il lui donneroit des Coups de Baton, Jacques Vincent, beau-frère de Michel Paysan, cité par la Dlle Quincy, 17 août, p. 9. 30 Un autre témoignage sur l'escapade de Cravant est plus explicite ou plus critique Colombe ne voulut ni boire ni manger jusqu'à ce qu'elle eût trouvé ledit Paysan, et que l'ayant trouvé [à l'auberge] elle lui dit Ah ! Mon Cher ami, vous voilà ! et que Paysan ne lui répondant rien elle lui en fit des reproches […] il est probablement attablé avec d'autres hommes et l'on sait qu'un homme ne doit pas montrer ses sentiments, surtout à ses pairs. 24 juillet, p. 6 ; suivant une troisième version, elle se serait écriée, mon petit ami Paisan, c'est pour vous plaire que je suis venue à Cravan ! 24 juillet, p. 5. Tout cela, bien sûr, devant quantité de gens. 31 Le mot revient souvent. C'est en badinant ensemble et se chatouillant sur l'établi que le tailleur et Colombe finissent par tomber par terre la tête en bas le tailleur s'aperçoit que Colombe a les jupes relevées et étant plus agile qu'elle, les rabatit. Toujours en badinant, ladite Bourdillat avec ledit Paysan lui passoit la main sur le visage, lui disant Mon petit ami, que je vous aime donc » ! Marie Boivin, 34 ans, 17 août, p. 7. Badiner implique donc toujours des gestes, un contact physique. Quant à l'amitié, on sait combien elle traduit l'affection entre promis, entre conjoints, ou entre parents et enfants, le mot amour n'étant presque jamais employé. Mon petit ami » a donc pour elle et pour lui le sens de mon amoureux ». 32 Témoignage de Marguerite Perreau, femme de Philippe Marthe, vigneron, 50 ans, 24 juillet, p. 2. 33 Dans sa préface à une édition de la correspondance de Diderot, Laurent Versini note que la correspondance amoureuse la plus authentique ressemble souvent, au xviiie siècle, aux correspondances fictives et aux secrétaires pour apprendre à bien rédiger les lettres », Diderot, Œuvres, t. V, Correspondance, édition établie par Laurent Versini, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins », 1997, 34 Louis-Sébastien Mercier, dans un texte célèbre, marque bien la différence à cet égard entre femmes de boutiquiers et d'artisans et femmes de procureurs ou de notaires. Les premières travaillent de concert avec les hommes, et s'en trouvent bien ; car elles manient toujours un peu d'argent. C'est une parfaite égalité de conditions ; le ménage en va mieux. En comparaison les femmes des gens de plume ne sont rien ; elles n'obtiennent quelque chose que des libéralités volontaires de leurs maris, et de plus, n'ayant rien à faire s'ennuient à mourir, Louis-Sébastien Mercier, Le Tableau de Paris, introduction et choix de textes par Jeffrey Kaplow, Paris, La Découverte, 1985, 352 p., chap. Femmes d'artisans et de petits marchands », p. 134-135. 35 En revanche, et en Bourgogne au moins, la séparation de l'espace masculin et de l'espace féminin ne s'inscrit pas dans la topographie, et ne concerne pas la vie quotidienne autant que dans ces régions du Sud-Ouest ou du Midi où, sur la place du village débit de vin et assemblée de communauté délimitent l'espace masculin, le lavoir et le four communs circonscrivent l'espace féminin, Jean-Pierre Gutton, La Sociabilité villageoise dans la France d'Ancien Régime, Paris, Hachette littératures, 1979, réédit., coll. Pluriel », 1998, 288 p., p. 74. En Bourgogne, la place aussi bien que la rue sont à tout le monde. Sur les rues ou les quartiers d'artisans spécialisés, voir le chapitre Partage de l'espace », dans Emmanuel Le Roy Ladurie dir., Histoire de la France urbaine, t. iii, La Ville des temps modernes, Paris, Seuil, coll. Points-Histoire », rééd. 1998, 660 p., p. 432-438. 36 Dans ses analyses des minutes d'un notaire de Seignelay et d'un notaire d'Auxerre pour une période allant de la fin du xvie à la fin du xviiie siècle, un archiviste de l'Yonne a dénombré des contrats d'apprentissage dans 72 métiers différents, dont 3 seulement concernaient des femmes couturières 37 contrats mentionnés, lingères 7 contrats et sages-femmes 1 contrat Henri Forestier, Répertoires et inventaires de fonds déposés par les notaires de l'Yonne. Etudes de Me Rolland Sampic, notaire à Seignelay, et de Me Louis Jouvin, notaire à Auxerre, Auxerre, 1942, 464 p. 37 Le monopole qu'avaient les tailleurs parisiens de fabriquer tous les vêtements, masculins aussi bien que féminins, est battu en brèche, à partir de 1675, quand le gouvernement royal a reconnu l'existence juridique de la communauté des maîtresses-couturières », Daniel Roche, La Culture des apparences. Une histoire du vêtement xviie-xviiie siècle. Paris, Seuil, coll. Points-Histoire », 1989, 376 p., p. 286. Un texte, dont est malheureusement égarée la référence, fait intervenir une jeune femme qui propose de travailler chez un tailleur qui sait faire des patrons de robes, et chez qui elle apprendra bien plus vite, dit-elle, que chez une couturière, ADY, bailliage de Saint-Florentin, xviiie siècle. 38 Dans les contrats d'apprentissage du métier de couture, on rencontre le terme d'ouvrière, notamment chez le notaire de Vermenton, François Collet, ADY, 3E64 /103, 1755-1756. Un contrat devant un notaire de Sens parle cette fois d'apprentie, pour une durée de 18 mois, chez une couturière mariée, moyennant 110 livres, ADY, 3E 22/809, 13 août 1730. 39 Colombe ne loge pas chez le tailleur et retourne sans doute chez son père le cordonnier, qui habite une rue proche, pour dormir. Le jour de la fête de Cravant, son père à qui elle avoit demandé la permission d'y aller, s'y oppose. Michel Paysan, sa petite fille et sa nièce, qui l'avoient attendue fort longtemps, partent pour Cravant sans elle, 17 août, p. 8. À la demande d'Anne Mignout et de la demoiselle Quinci, elle finit par accepter de s'y rendre l'après-midi, avec réticence, ayant remontré à la déposante que si son père le scavoit, il la gronderait et la pourroit battre, mais elle s'y détermina sur ce que la déposante lui dit qu'il n'en scauroit rien et qu'ils reviendraient pour Vêpres, ibid. 40 Les témoins se réfèrent soit à des dates de fêtes les mercredi et jeudi saints derniers, donc juste avant Pâques, Marguerite Aubert, 26 ans, 17 août, p. 3 et 4, soit à des périodes plus éloignées et situées alors très approximativement il y a environ deux mois et demi à trois mois, Barbe Mailin, 17 août, p. 1. En tout cas, la présence de Colombe au logis du tailleur a duré longtemps. 41 Jean-Pierre Gutton, op cit., p. 51. 42 Nicolas Rétif de La Bretonne, La Vie de mon père, éd. G. Rouger, Garnier, 1970, et pour une interprétation Emmanuel Le Roy Ladurie, Du social au mental une analyse ethnographique », in George Duby et Armand Wallon éd., Histoire de la France rurale, t. II, L'Age classique, Paris, Seuil, 1975, 624 p., p. 496-501. 43 Les mêmes qui feraient un charivari si Colombe épousait un veuf, ou une veuve un jeune célibataire. 44 Témoignage de Barbe Mailin, 30 ans, 17 août, p. 1 et 2. 45 Le texte ne mentionne que deux pièces la boutique devant et la chambre derrière, avec son four, à la fois cuisine et chambre à coucher, d'où l'épouse, faisant la dormeuse, peut écouter la conversation entre son mari et Colombe, assis sur l'établi. Quand les amoureux veulent se cacher, ils vont dans l'écurie mais ils ne peuvent cacher qu'ils y vont ! 46 Ce serait vrai aussi entre deux hommes, mais dans un climat différent, de camaraderie ou de mutuelle tolérance, sans doute proche de celui de l'atelier ou du cabaret. Faut-il ajouter qu'une attirance homosexuelle, même ressentie, est en ce temps et en ce lieu proprement indicible ? C'est déjà assez compliqué entre un homme et une femme qui se désirent et n'en ont pas le droit ! 47 Témoignage de Marguerite Aubert, fille majeure, 26 ans, étant chez ledit Paysan à travailler de son métier de couture avec Lad. Colombe Bourdillat, 17 août, p. 4. 48 Témoignage de Marie Boivin, 34 ans, travaillant sur le port de Vermenton et logeant chez ledit Paysan, 17 août, p. 7. 49 Contrairement aux ordonnances, les curés de Vermenton négligent d'indiquer l'âge des conjoints. Ils précisent cependant s'ils sont mineurs, ce qui implique que les autres sont majeurs c'est le cas pour Anne Mignout, âgée de 25 ans ou plus quand elle épouse Michel Paysan. 50 Dans cette région et à cette époque, on qualifie indifféremment de vigneron ou de manouvrier quiconque n'a pas encore de statut bien établi, et c'est le cas pour les garçons mineurs comme Michel Paysan, qui ne deviendra tailleur qu'après son mariage. 51 ADY, Contrôle des actes de Vermenton, fol. 22 vo, 10 novembre 1745. Acte passé devant Collet, notaire à Vermenton, le 31 octobre. 52 Il est possible que le ménage ait d'abord vécu à Cravant, d'où venait Michel Paysan. Cela expliquerait le silence des registres paroissiaux de Vermenton entre leur mariage, en novembre 1745, et la première naissance, enregistrée en octobre 1749. 53 ADY, C. 4371, Contrôle des actes de Vermenton, fol. 40 vo et 41. Ces huit contrats concernent un manouvrier, un compagnon de rivière, cinq vignerons et un tonnelier. 54 Nombreux monitoires épiscopaux condamnant cette pratique au xviiie siècle, sans succès. Colombe ayant fait parler d'elle » avec le tailleur, son mari risquait théoriquement d'être cocu. 55 Barbe Mailin, 17 août, p. 1. 56 Voir passage cité, note 33. 57 Même alors elle le repousse quand il se montre trop pressant, quitte à donner de la tête contre une porte ou une échelle en cherchant à lui échapper, mais cela fait partie des rituels passablement brutaux des amours paysannes » et autres décrites, à travers Rétif notamment, par Jean-Louis Flandrin, Les Amours paysannes, xvie-xixe siècle, Paris, Gallimard-Julliard, coll. Archives », 1975, 256 p. Une fille non mariée ne pouvait pas dire oui, même si elle était amoureuse trop de dangers la menaçaient, trop d'interdits pesaient sur les rapports sexuels des femmes hors mariage, surtout avec un homme marié ! 58 Il poursuit et elle fuit, selon les règles alors et depuis ? en usage. Voir, à propos de Jean-Jacques Rousseau, le beau chapitre de Claude Habib, Plaire, résister, céder », dans Le Consentement amoureux Rousseau, les femmes et la cité, Paris, Hachette-Littératures, 1998, 300 p., p. 102-117. 59 Marguerite Aubert, fille majeure, 26 ans, parente de ladite Mignout ne scait à quel degré, 17 août, p. 4. 60 Barbe Mailin, 17 août, p. 2. 61 Henri Boudin le jeune, vigneron, 17 août, p. 3. 62 Par contre on ne peut négliger une nette connotation de séduction, dans ce type de relation à la Pygmalion, de maître à élève. C'est le thème de la comédie musicale, d'après George Bernard Shaw, My Fair Lady ! 63 24 juillet, p. 6. 64 […] Et j'ai répliqué qu'autrefois on buvait plus qu'on ne fait, on ne jouait guère moins, on chassait, on montait à cheval, on tirait les armes, on s'exerçait à la paume, on vivait en famille, on avait des coteries, on fréquentait le cabaret, on n'admettait point les jeunes gens en bonne compagnie, les filles étaient presque séquestrées ; à peine apercevait-on les mères, les hommes étaient d'un côté, les femmes de l'autre. A présent on vit pêle-mêle, on admet en cercle un jeune homme de dix-huit ans, on joue d'ennui, on vit séparés ; les petits ont des lits jumeaux, les grands des appartements différents ; la vie est partagée en deux occupations la galanterie et les affaires. On est dans son cabinet ou dans sa petite maison, avec des clients ou chez sa maîtresse, Diderot, op. cit., p. 254, lettre des 14-15 octobre 1760. On remarque la curieuse transition que fait l'auteur entre un mode de vie à l'ancienne, aristocratique et rustique, et la vie urbaine et bourgeoise que l'on mène de son temps, partagée entre la galanterie et les affaires » et où l'on vit tantôt pêle-mêle » et tantôt séparés ». 65 Norbert Elias, La Société de cour, Paris, Flammarion, 1985. 66 Sa femme [de M. de Saint-Géran], charmante d'esprit et de corps, l'avoit été pour d'autres que pour lui ; leur union étoit moindre que médiocre. M. de Seignelay, entre autres, l'avoit fort aimée. Elle avoit toujours été recherchée dans ce qui l'étoit le plus à la cour, et dame du palais de la Reine […]. Sa viduité ne l'affligea pas. Elle ne sortoit point de la cour et n'avoit pas d'autre demeure. C'étoit en tout une femme d'excellente compagnie et extrêmement aimable, et qui fourmilloit d'amis et d'amies, Saint-Simon, Mémoires, année 1696, t. I, Paris, Pléiade, p. 286. 67 Plus celui qui commande met de disproportion et de distance entre lui et celui qui lui obéit, moins le sang et la sueur de celui-ci lui sont précieux, plus la servitude est cruelle, Diderot, op. cit., p. 253, octobre 1760. Des auteurs contemporains, prenant la défense de Sade, à propos des affaires de Marseille prostituées flagellées, sodomisées et empoisonnées, quoiqu'involontairement, par des bonbons à la cantharide et d'Arcueil flagellation invoquent l'inconsistance du crime » pour s'étonner de la sévérité des peines. C'est que l'opinion […] était depuis longtemps exaspérée de l'impunité accordée aux délits, voire aux crimes de libertinage, pourvu qu'ils fussent commis par quelque porteur de grand nom ». Sade, parodiant la flagellation du Christ en temps de Pâques, devient un coupable idéal Maurice Heine, cité par Gilbert Lély, Vie du marquis de Sade, Paris, Jean-Jacques Pauvert/Garnier Frères, 1982, 696 p., p. 122-123. 68 Arlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au xviiie siècle, Paris, Gallimard/Julliard, coll. Archives », 1979, passim. On pourrait comparer, mutatis mutandis, l'impunité du tourisme sexuel pratiqué aujourd'hui avec celle des élites » du xviiie siècle. 69 Toussaine Quincy, 17 août, p. 9. 70 Continuation d'information du 24 juillet, communiquée au procureur du roi, dont les conclusions sont du 26 juillet, p. 11 et 12. 71 6 août 1753, p. 13-14. 72 Elle y est authorisée par justice au refus dudit Paysan son maris encore un signe de relative autonomie de l'épouse au sein du couple. 73 Nicolas Rétif de la Bretonne, op. de page Pour citer cet article Référence électronique Jean-Paul Desaive, Le tailleur et son apprentie », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques [En ligne], 24 2000, mis en ligne le 17 janvier 2009, consulté le 27 août 2022. URL ; DOI de page Droits d’auteur Tous droits réservésHaut de page Il était une fois un roi qui avait une très belle fille. Par dessus tout, le roi souhaitait la rendre très heureuse. Aussi il décida que la princesse devait avoir une nouvelle robe pour mettre en valeur sa beauté. Il convoqua le tailleur le plus expérimenté et le plus connu de tout son royaume pour qu'il confectionne une robe pour la princesse. "Ma fille doit avoir la plus belle robe du pays" déclara le roi. "Avant de pouvoir réaliser une telle robe" dit le tailleur, "je dois connaître ce que vous souhaitez". Et le tailleur de présenter longuement les matériaux qui pourrait être employés, les coupes et les modèles qui pourraient être choisis, les méthodes pour coudre et assembler, la décoration et beaucoup d'autres choses. Il parla de jupes à godets et de plis couchés, d'ourlets, d'ajours et de points, de pinces et de bouillonnés, de broderies et de dentelles. Le pauvre roi ne connaissait rien à tout cela. "Je veux juste une belle robe pour ma fille" dit-il. "Je ferai de mon mieux" dit le tailleur. La semaine suivante, le tailleur retourna au palais. Il apporta un gros classeur de documents et le présenta au roi."Votre Majesté, voici notre proposition pour la robe. J'espère que c'est ce que vous souhaitez. La robe sera terminée dans un an. Et pour mon travail et celui de mes collaborateurs, je vous demande humblement, Majesté, 50 000 ducats". "Ces tailleurs demandent des sommes astronomiques" pensa le roi, "il n'y a même pas un dessin de la robe dans tous ces documents mais je n'ai pas d'autre solution que de payer en espérant le meilleur". Le roi hocha tristement la tête et dit "j'accepte votre proposition" et il apposa le sceau royal sur les documents. Le tailleur se désigna lui-même Chef-tailleur et recruta une vingtaine d'apprenti-tailleurs pour l'aider. Il leur expliqua comment, ensemble, ils allaient réaliser la robe. "Décomposons le travail en morceaux les manches, le corsage, la ceinture, la jupe et les parures. Chacun de vous préparera une partie de la robe. Mon travail est de spécifier ces parties et d'indiquer la manière dont elles seront assemblées. Mais ne vous précipitez pas sur votre métier. Nous devons d'abord planifier comment chaque partie doit être préparée et décomposer le travail jusqu'à ce que le moindre détail soit connu. Nous devons ensuite vérifier sans l'ombre d'un doute que la robe que nous réaliserons satisfera les spécifications. A la fin nous devons prouver que toutes les parties s'assembleront correctement. Avec une telle vérification, nous saurons avant la première couture que la robe honorera la princesse du royaume et sera telle que le roi l'a commandée." Les mois passèrent et le chef-tailleur et ses collaborateurs remplirent des pages de papier avec les dessins de la robe et de toutes ses parties. Les étoffes précieuses achetées pour la robe restèrent au magasin et pas un point n'avait été cousu. Le roi commença à s'inquiéter la robe pourrait ne pas être terminée dans l'année. Il convoqua le chef-tailleur à la cour et lui demanda pourquoi la robe n'avait pas été commencée. "L'exécution doit succéder au plan comme la nuit succède au jour" dit le chef-tailleur. "Il ne faut pas utiliser l'aiguille et le fil tant que la robe n'est pas entièrement conçue". Et il en fut ainsi. Enfin la conception fut terminée et la grande oeuvre commença à prendre forme. Les étoffes furent tissées et l'équipe de tailleurs fut très occupée à couper, coudre et mettre en forme. Quand les différentes parties de la robe furent terminées, les tailleurs les apportèrent au chef-tailleur pour l'assemblage. Ce fut là, la partie la plus difficile, car à chaque assemblage de morceaux, il y avait toujours une pièce de tissu qui n'était pas à sa place. Plusieurs fois les tailleurs reprirent leur travail pour le recoudre et des disputes se déclenchèrent pour savoir qui avait tort. Un jour le chef-tailleur vint voir le roi et lui dit "Hélas, votre Majesté, la somme allouée n'est pas suffisante pour terminer la robe. La princesse a grandi depuis que les mesures ont été prises et il faut modifier les plans. Je dois donc vous demander 10 000 ducats supplémentaires pour pouvoir terminer en temps voulu. Le roi hocha tristement la tête "Allez et faites" dit-il. A la fin -un an et demi plus tard- la robe fut terminée et apportée à la princesse pour un essayage. Hélas, la pauvre fille ne put l'enfiler car le chef-tailleur dans sa recherche pour la qualité des formes, avait oublié les boutons. Rapidement les tailleurs modifièrent la robe et la princesse la montra au roi. "La robe est-elle acceptable ?" demanda le chef-tailleur. "Oui" répondit le roi bien qu'au fond de son coeur la robe ne ressemblât pas du tout à ce qu'il attendait. Plusieurs jours plus tard, la princesse se promenait dans le jardin du château ; elle portait sa nouvelle robe. Comme elle se penchait pour attraper une grappe de raisins, le haut de la robe glissa, exposant sa poitrine à la vue de tous. Le roi, très choqué, convoqua le chef-tailleur. "Quelle sorte de robe avez-vous fait pour ma fille ?" s'exclama-t-il. "Non seulement elle a l'air bizarre mais j'ai payé 60 000 ducats pour cela". "Je vous en prie, Majesté, la robe a été faite suivant les spécifications que vous aviez acceptées. Nulle part, il est indiqué que la robe doit rester en place. En fait, ce n'est pas un défaut mais une caractéristique de la robe. Mais si votre Majesté désire modifier la robe, je dois humblement vous demander 15000 ducats pour l'immense travail nécessaire pour satisfaire vos souhaits". Le roi hocha tristement la tête. "Allez et faites" dit-il. Quelques années plus tard, le chef-tailleur fut changé en crapaud par une fée dont il avait repoussé les avances. Après cette transformation, des taches étranges et des déchirures apparurent sur la robe de la princesse. La petite échoppe de tailleurs qui avait été utilisée par le chef-tailleur pour entretenir la robe, examina cette dernière en détail pour essayer de la réparer. Mais personne ne trouva les documents qui décrivaient la conception et le travail fut abandonné. La princesse mit la robe au fond de son armoire où elle est restée jusqu'à ce jour. La corporation des maîtres marchands tailleurs d’habits, c’est ainsi qu’on les appelait en style officiel, était une des plus anciennes de Paris. A côté d’elle, non moins vénérable par son antiquité, vivait assez prospère la corporation des maîtres marchands pourpointiers, c’est-à-dire marchands de pourpoints. Ainsi, l’artisan qui faisait l’habit et celui qui faisait le pourpoint appartenaient à ceux communautés distinctes, entendez rivales. On connaît la différence de l’habit et du pourpoint. L’habit était le vêtement extérieur qui couvrait le buste et descendait au-dessous de la ceinture, plus ou moins bas, selon la condition de la personne. Le pourpoint s’arrêtait à la ceinture ; c’était une espèce de veste, qui parfois n’avait pas de manches. Furetière, à l’article du Pourpoint, dit que les tailleurs et pourpointiers se réunirent en vue de faire cesser les différends perpétuels qu’ils avaient ensemble, les pourpointiers prétendant que les tailleurs, qui n’étaient pas marchands, n’avaient pas droit de faire des fournitures, c’est-à-dire de vendre des étoffes pour les habits qu’on leur commandait. Les tailleurs d’habits et les pourpointiers, en effet, se réunirent, l’an 1655, en une seule communauté, à qui on donna de nouveaux statuts. Il fut établi par ces statuts que l’inspection et la surveillance des travaux du métier seraient exercées un jour par semaine par quatre gardes jurés élus pour deux ans ; que chaque maître n’aurait à la fois qu’un apprenti, qui pourrait être reçu compagnon après trois ans d’apprentissage, et maître après trois autres années et l’exécution d’un chef-d’oeuvre. Toutefois, on convint qu’il ne serait jamais reçu que dix maîtres par an. Maître Boulay, tailleur au XVIIe siècle. Dessin de Bocourt, d’après le Tailleur sincère. Les statuts confirmaient aux marchands d’habits et pourpointiers le droit de faire habit neuf ou de façon neuve, à l’exclusion de tous autres ouvriers. C’était très bien en paroles ; mais il n’était pas toujours commode en fait de prouver à un fripier qu’un vieil habit retapé est neuf par la façon, alors surtout que le fripier avait intérêt à ne pas se convaincre. Aussi les tailleurs eurent-ils avec les fripiers, sur la différence de l’habit neuf au vieil habit, des procès qui, dans l’histoire des corporations, sont restés célèbres par leur durée. Boulay, dont nous donnons ici le portrait, était un des membres les plus importants de la corporation des tailleurs au dix-septième siècle. Son importance, du reste, est peinte sur sa figure. A son front carré, aux plis de ses sourcils, à sa tête un peu penchée, comme celle d’un homme qui regarde de haut en bas, on le prendrait pour un docteur de Sorbonne. Maître Boulay n’a peut-être jamais fait de thèse ; mais il a fait un in-folio, s’il vous plaît, et qui est intitulé Le Tailleur sincère. La figure que nous avons reproduite est tirée de son livre, dont elle formait le frontispice. Elle est encadrée sur la gravure qu’on trouve aux estampes de la Bibliothèque impériale dans une bordure ovale avec cet exergue L’homme qui vit en espérance peut travailler en assurance ; en Dieu, Benoist Boulay a mis sa confiance. Au-dessous du portrait, on lit le quatrain suivant Levons-nous du matin et passons la journée Dans l’honneste exercice où l’âme est destinée, Et, consacrant à Dieu l’ouvrage de nos mains, Sur ses divines loys réglons tous nos desseins. Un tailleur qui ferait un livre aujourd’hui, ne l’ornerait certainement pas d’un pareil quatrain. Nous entendons autrement la réclame. On peut être d’avis, cependant, que de bonnes maximes ne sont déplacées nulle part. Il est regrettable que nous n’ayons pas pu trouver le livre de Boulay. Il nous aurait sans doute, vu la date de sa publication 1671, renseigné minutieusement sur le changement qui eut lieu dans l’habillement des hommes vers 1670, ainsi que sur les us et coutumes des tailleurs, sur le prix des étoffes et des façons, etc. Molière a introduit dans ses pièces, notamment dans le Bourgeois gentilhomme, des artisans de divers métiers, en donnant à tous ce trait commun, que chacun apporte dans l’exercice de sa profession un sérieux et une importance exagérés. Sans doute, ce trait de nature humaine est vrai encore de nos jours ; mais on peut croire qu’il était plus accusé au dix-septième siècle que dans le nôtre. En regardant la figure de Boulay, on se rappelle involontairement celle du tailleur de M. Jourdain, qui est exactement du même temps J’ai chez moi, dit le Boulay de Molière, un garçon qui, pour monter un rhingrave, est le plus grand génie du monde, et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. » Voilà des propos qui s’assortiraient très bien avec la physionomie de notre homme. Au reste, la scène à laquelle nous empruntons ce passage contient des renseignements qui méritent qu’on les regarde de près. Molière, en grand peintre qu’il est, retrace son époque jusque dans certains détails réels, qui échappent à une lecture rapide, et qu’on est bien étonné de trouver ensuite quand on relit avec attention. Ainsi, M. Jourdain dit à son tailleur Vous m’avez envoyé des bas de soie si étroits que j’ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a deux mailles de rompues. Vous m’avez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement. », Et le tailleur à son tour demande La perruque et la plume sont-elles comme il faut ? » Est-ce que les tailleurs faisaient des souliers, des bas, des chapeaux ? Non, ils les fournissaient seulement à leurs pratiques, après les avoir achetés chez les marchands spéciaux. Ils entreprenaient la toilette complète ; et les gens qui tenaient à avoir bon air se laissaient habiller de la tête aux pieds par leur tailleur. C’était le seul moyen que toutes les pièces du vêtement fussent parfaitement assorties ; ce qui passait, sous Louis XV, pour le point essentiel aux yeux des élégants. Quatre œuvres intégrales de littérature jeunesse réunies en un seul genres variés conte, roman et récit illustré, théâtre, poésie, bande séries thématiques Vivre ensemble, Découverte du monde, Historique, Contes d’ailleurs, Mythologie, Le développement durable, Le théâtre, Policier. Des parcours de lecture, des exercices de compréhension, des productions d’ cahiers d’activités pour le CP et le CE1 sont en couleur pour faciliter la lisibilité aux lecteurs débutants. Les compléments pédagogiques Pour préparer des parcours de lecture offrent une aide concrète à l’exploitation de chaque livre élève et cahier d’activités tous les exercices sont corrigés et commentés. La petite poule rousse et autres histoires La petite poule rousse> conte populaire anglaisUn beau matin, une petite poule rousse trouve un grain de blé. Au lieu de le picorer, elle a la bonne idée de le semer… Moi, quand je serai grand…> Pierre PudduComme tous les enfants, Thomas en a marre que les grandes personnes lui demandent ce qu’il veut être plus tard. Car à six ans, a-t-on vraiment envie de devenir grand ? La sorcière de mes rêves> Évelyne LallemandAntoine adore les livres de sorcières. Il est amoureux de la grosse et méchante sorcière Baba-Barbouilla. Mais pour l’épouser, il doit passer une série d’épreuves… Le boxeur d’un mètre dix> Pierre CoréPlus tard, Max rêve de devenir un boxeur. Et il a tout prévu un surnom, un coach, des entraînements et des combats… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 6506 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 6507 5Prix 5,30 € Les trois boucs et autres histoires Les trois boucs> conte populaire norvégienIl étaient une fois trois boucs qui avaient très faim. Mais pour aller manger, il fallait traverser un pont. Et, sous ce pont, vivait un troll affreux, sale et méchant… Henri tête-en-l’air> Christel DesmoinauxTout le monde se moque d’Henri, parce qu’il est étourdi. Et s’il leur montrait, Henri, ce dont est capable un véritable tête en l’air » ? Les blagues de Toto> Thierry CoppéeEn dix planches de bande dessinée, dix blagues pour rire et sourire avec le célèbre et turbulent Toto, sa maîtresse, sa famille et es amis. Ouh ! La menteuse ! > Leslie BedosMargot n’arrête pas d’inventer des histoires. Mais cela ne plaît ni à ses parents, ni à sa maîtresse. Un matin, Margot hurle qu’elle ne se sent pas bien du tout. Va-t-on la croire cette fois-ci? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 6508 3Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 6509 1Prix 5,30 € Les trois petits cochons et autres histoires Les trois petits cochons> conte traditionnel anglaisTrois petits cochons doivent construire chacun leur maison. Chacun choisit des matériaux différents. Mais attention, le grand méchant loup guette… Comment le chien devint l’ennemi du chat> conte populaire chinoisIl y a très longtemps, en Chine, vivait un pauvre homme avec sa femme et ses deux bêtes favorites, un chat et un chien. Ces derniers étaient de bons amis, jusqu’au jour où ils partirent à la recherche d’un coffre volé… Ça mange quoi un dragon?> Yves-Marie ClémentLe nouveau voisin a un nom bizarre, Varan de Komodo. Il a aussi de très grandes dents. Et il préfère la chair fraîche aux gâteaux. Est-il aussi méchant qu’il en a l’air ? Guillaume super poète> PakitaVous connaissez Guillaume ? Il porte souvent un nœud papillon et il écrit des poèmes. Mais Mathieu se moque de lui. À la récré, ils vont se bagarrer avec des rimes. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7321 0Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7328 5Prix 5,30 € Le loup et les sept chevreaux et autres histoires Le loup et les sept chevreaux> Jacob et Wilhelm GrimmUne vieille chèvre était mère de sept jolis chevreaux. Un jour, alors qu’elle devait partir chercher des provisions, elle leur demanda de prendre bien garde au loup qui était rusé… C’est pas bien de se moquer> Pierre PudduIl faut toujours que je me moque, que je trouve le petit mot qui fait mal. Mais un matin, rouge de honte, je suis allé à l’école… Demain je serai africain> Marc CantinPapa ne me croit pas, pourtant c’est vrai. Quand je serai grand, je serai africain. Avec mon copain Fofana, on prendra l’avion et on partira en Afrique… Le Bébé de la sorcière> Nicolas HirschingCrochutte était une vieille sorcière qui habitait seule depuis la mort de son mari. Un jour, elle découvrit, sur le pas de sa porte, un panier en osier, et, dans ce panier… une vraie surprise. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 96Code Hachette 11 7322 8Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7329 3Prix 5,30 € Le bonhomme de pain d’épice et autres histoires Le bonhomme de pain d’épice> conte traditionnel anglaisIl était une fois une petite vieille qui fabriqua un petit garçon de pain d’épice. Quand il fut cuit, il sortit du four et s’enfuit. Mais qui attrapera le petit bonhomme de pain d’épice ? Un roi tout nu> Bruno Gibert Ah, quelle chaleur! », gémissait le lion sous sa crinière. En se grattant, il découvrit une fermeture Éclair. Le lion cacha sa peau dans un buisson et s’en alla se promener. Gros Mensonge> Bernard GallentUn matin, une maman vient réveiller son petit garçon mais celui-ci a tout d’un coup très mal au ventre. Tant pis s’il doit manquer l’école ! Mais… s’il s’était trompé de jour ? Jack et le Haricot magique> conte traditionnel anglaisIl était une fois une pauvre veuve qui avait un fils, Jack. La mère lui demanda d’aller au marché vendre leur vieille vache. En chemin, il la vendit à un vieil homme contre cinq haricots magiques… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7344 2Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7366 5Prix 5,30 € La soupe au caillou et autres histoires La soupe au caillou> conte traditionnel européenMonsieur Renard, affamé, rôde près de la mare. Il aperçoit Damoiselle Poule d’Eau, occupée à faire la cuisine. Il en ferait bien son déjeuner… Des lunettes pour Noémie> Marc et Isabel CantinC’est le jour de la rentrée ! Mais Noémie, ses nouvelles lunettes vertes sur le nez, n’a aucune envie de retourner à l’école… Le chevalier Têtenlère> Stéphane DanielL’heure est venue pour le chevalier Têtenlère de partir à la découverte du vaste monde pour y trouver sa future épouse. De nombreuses aventures l’attendent… Loup rouge> Domitille de PressenséPar une terrible nuit de tempête, un louveteau un peu spécial est né ses poils sont rouges ! En plus d’être différent, Loup-Rouge est un peu magique… Réussira-t-il à se faire accepter dans la meute ? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7915 9Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7916 7Prix 5,30 € Corps et santé Hyper l’hippo> Jean David Morvan et Nicolas Nemiri L’animal de compagnie d’Arthur est un hippopotame, Hyper l’hippo ! Et si Arthur avait imaginé tout ça ? Boucle d’Or et les Trois Ours> conte anglaisIl était une fois une petite fille appelée Boucle d’Or qui s’aventura un jour dans la forêt jusqu’à la maison où vivaient trois ours. Gratte, gratte poux> Catherine KalengulaCe n’est pas toujours facile la vie de pou ! Tipou et Patapou vont en faire la dure expérience dans une classe de CP… La Fausse dent d’Alphonse> Marianne ChouchanAlphonse va enfin pouvoir acheter la pochette de stylos parfumés la petite souris lui a laissé une pièce de deux euros en remplacement de sa dent de lait. Hélas, ce ne sera pas suffisant… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 96Code Hachette 11 7342 6Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7365 7Prix 5,30 € Le temps Le temps de la vie> Corinne Albaut d’après un conte de GrimmLe Créateur avait inventé un joli paradis, qu’il avait peuplé d’animaux et de l’Homme. Mais la grande question que se posaient toutes ces créatures était de savoir combien de temps durerait leur vie… Charlotte est encore en retard> PakitaLe papa de Charlotte n’arrive pas à se réveiller le matin. Alors, Charlotte arrive toujours en retard à l’école et se fait gronder. Heureusement, ses amis ne manquent pas d’idées… Léo et la drôle de machine> Marc et Isabel CantinLa maîtresse de Léo a demandé à chacun des élèves de CP de rapporter un objet ancien. En fouillant dans le grenier, Léo découvre une machine dans une vieille malle. Mais à quoi peut-elle servir ? Ma journée au château fort> Philippe Barbeau et ThierryAujourd’hui, toute la classe va passer une journée dans un château fort. Et c’est sire Gontrand de Beaupavoi qui accueille les enfants pour une visite inoubliable… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7569 4Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7600 7Prix 5,30 € La différence Roberto le Gitan> Corinne Albaut Ce matin, le maître présente un nouveau venu dans la classe, un enfant du voyage, Roberto, qui vit dans un cirque… Carréville> Corinne AlbautÀ Carréville, tout est carré, même les habitants. Aussi, quand surgit un personnage tout rond, cela fait tout bizarre à Carrendule… La farandole des prénoms, La photo de classe, Le carnaval, Bisou et Coquin> Corinne AlbautLes nationalités, un petit aveugle et son ami sourd-muet, les couleurs de peau ou de cheveux, deux chiens que tout oppose… Quatre jolies comptines sur la différence. L’Anniversaire de Caroline> Corinne AlbautC’est bientôt l’anniversaire de Caroline mais elle ne veut pas inviter ses meilleurs amis à sa fête. Cache-t-elle quelque chose ? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 96Code Hachette 11 7389 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 7425 9Prix 5,30 € Pipistrello et la poule aux œufs d’or et autres pièces Pipistrello et la poule aux œufs d’or> ElzbietaLa Princesse Pomdarinette est fiancée au Prince Pomdarino. Pour pouvoir l’épouser, elle doit absolument trouver une poule aux œufs d’or. Heureusement, elle a de bons amis pour l’aider ! Le magicien qui aimait les bonbons> Sylvaine HinglaisTrémalin est magicien, mais il n’a pas de bonbons. Gourmet a des bonbons, mais ne veut pas en donner. Quels tours vont-ils se jouer ? Carnaval> François FontaineC’est le carnaval. Tout le monde se déguise clown, pirate, sorcière… Mais ce n’est pas facile pour tout le monde de trouver le bon costume ! La grande trouille des fantômes> Michel PiquemalTrois enfants fantômes se chamaillent avant d’aller se coucher. Fanfan, le plus jeune, n’est pas rassuré et si les terribles Zumains » existaient vraiment ? Et s’il y en avait plein sa chambre ? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 8181 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 8182 5Prix 5,30 € Comment le chameau acquit sa bosse et autres histoires Comment le chameau acquit sa bosse> Rudyard KiplingAu commencement des temps, le chameau n’avait pas de bosse. Il était très paresseux et lorsqu’on lui adressait la parole, il répondait Bof! ». C’est alors qu’arriva le Djinn de tous les déserts… Le manteau du Père Noël> Olivier KaMartin rêvasse au bord de l’Étang aux Légendes. Mais le Père Noël passe et oublie son manteau ! Un manteau pas ordinaire… Un fabuleux chapeau> Michèle Cornec-UtudjiMimosa est une vieille dame qui possède un chapeau un peu spécial. Un jour, le chapeau est emporté par une bourrasque ! Roméo, son voisin, décide de lui en racheter un… Cendrillon> Charles PerraultIl était une fois une belle et gentille jeune fille, Cendrillon. Sa mère et ses sœurs la maltraitaient. Mais sa marraine est une fée… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 6445 8Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6446 6Prix 5,30 € Sindbad le marin et autres histoires La Baba Yaga> AfanassievUne petite fille est envoyée chez la Baba Yaga, sa tante. Mais la Baba Yaga est une horrible ogresse affamée. La fillette saura-t-elle lui échapper ? Sindbad le marin> conte populaire orientalC’est moi, Sindbad. Avez-vous entendu parler de mes formidables aventures sur les sept océans du monde ? Écoutez mon premier voyage… Les lézards de César> Olivier de VleeschouwerThomas est intrigué par César, le nouveau de la classe. Il est habillé en vert des pieds à la tête ! Et puis il a de drôles d’amis… Farces pour écoliers> Pierre GripariQuatre pièces courtes, cocasses et hilarantes La Télé farceuse, Le Marchand de fessées, Goulu et son âme, et Chien et Bébé. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 6480 5Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6481 3Prix 5,30 € Les six serviteurs et autres histoires Le Petit Chaperon vert> Pierre CamiLe Petit Chaperon vert doit aller apporter à sa mère-grand une galette et un petit pot de beurre… Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? La petite fille aux allumettes> Hans Christian AndersenUne petite fille a faim et froid. Elle vend des allumettes que personne n’achète. En allumer une lui apportera-t-il un peu de chaleur ? Les aventures de Bull Mastik – Le loup-garou de la Dent du Loup> Florence DesmazuresPendant ses vacances, le commissaire Bull Mastik enquête sur le mystère effrayant du pic de la Dent du Loup. Les six serviteurs> Jacob et Wilhelm GrimmIl était une fois un prince beau et courageux. Il rencontra en chemin six amis, six serviteurs, aux dons étranges et magiques… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 6487 0Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6488 8Prix 5,30 € Le joueur de flûte de Hamelin et autres histoires Le joueur de flûte de Hamelin> Robert BrowningLa petite ville de Hamelin est envahie par les rats. Mais un étrange joueur de flûte promet au maire de débarrasser la ville des rongeurs en échange de mille doublons… Le meilleur papa du monde> Marc CantinMon papa, c’est le plus fort du monde. Un jour, papa rentre avec une surprise qui va changer nos vies la plus grosse surprise du monde. La chèvre de Monsieur Seguin> Alphonse DaudetMonsieur Seguin perdait toutes ses chèvres elle s’en allaient dans la montagne et, là-haut, le loup les mangeait. Il acheta une toute jeune chèvre, Blanquette. Mais elle fut aussi éprise de liberté… Le style enfantin ou la mort et le médecin> Jean TardieuUne pièce cocasse qui met en scène quatre personnages un couple, un docteur et une dame du métro. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 6502 6Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6503 4Prix 5,30 € Les fées et autres histoires Les fées> Charles PerraultIl était une fois une veuve qui avait deux filles. La plus jeune était douce, honnête et très belle, mais sa mère la détestait et la faisait travailler. Un jour, elle alla à la fontaine pour puiser de l’eau… Jojo et Paco jouent la samba> Isabelle WilsdorfJojo et Paco n’ont pas leur pareil pour danser la samba. Tout est bon pour s’amuser bonbon à l’ail, poil à gratter… Mais il faut échapper aux colères de Mademoiselle Biscornue et de Zonie le motard. Une affaire de lunettes> Catherine TernauxGrâce à ses nouvelles lunettes, quand Julien regarde une photo, il peut plonger dedans et y vivre de folles aventures. Mais les lunettes se cassent comment se passer de leur fabuleux pouvoir ? Théâtre pour rire4 pièces courtes et drôles Le Petit Malade de Georges Courteline, L’Appendicite de Cami, À l’Hôpital de François Fontaine, Histoire naturelle des maux de Claudio Ponté. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 6504 2Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6505 9Prix 5,30 € Ali-Baba et les 40 voleurs et autres histoires Ali-Baba et les 40 voleurs> conte populaire orientalIl y avait une fois un pauvre bûcheron nommé Ali-Baba. Un jour, grimpant dans un arbre, il aperçut quarante cavaliers qui s’arrêtèrent au pied d’un rocher… Octave et le cachalot> David Chauvel et AlfredOctave vit sur l’île d’Avel mais n’aime pas la mer. Une nuit, il découvre un cachalot échoué qui lui demande son aide pour regagner le large. Comment Octave va-t-il mener sa mission à bien ? Gloups chez les cannibales> Paul ThièsIl y a très longtemps, la Terre était une planète sauvage et les terriens d’affreux cannibales. Les martiens, eux, étaient très civilisés. Un jour, un petit martien demande à ses parents d’aller passer ses vacances sur la Terre… Plumette, une poule super chouette> Anne-Marie Desplat-DucComme tous les ans, les élections vont bientôt avoir lieu pour désigner le nouveau coqmaire. Entre Coquenpâte, élu chaque année, et le jeune Coqhardi, un vrai combat s’engage… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 7323 6Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7330 1Prix 5,30 € Le petit poisson d’or et autres histoires Le petit poisson d’or> Alexandre PouchkineUn vieux pêcheur prit un jour dans son filet un poisson d’or qui lui proposa de réaliser ses souhaits en échange de sa liberté. Le pêcheur ne trouva rien à demander mais sa femme entra dans une grande colère… Petit-Féroce n’a peur de rien> Paul ThièsPetit-Féroce vit dans une grotte avec sa famille. Il chasse le mammouth et s’aventure dans la jungle accompagné de Roûmm, son ronronge. Petit-Féroce n’a peur de rien ! Enfin presque… Fables> Jean de la FontaineTrois fables sont ici adaptées en bande dessinée tout en restant parfaitement fidèles au texte original. La fin de l’effroyable crocodile > conte populaire africainAutrefois vivait dans le Grand Fleuve un effroyable crocodile nommé Kandu. Personne ne voulait avoir affaire à lui. Personne, sauf un jeune homme rusé nommé Suba… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 7324 4Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7331 9Prix 5,30 € Le développement durable Les deux patauds> Michel GirinDeux jeunes canards rêvent de descendre le fleuve et de découvrir l’océan… Mais les hommes polluent le fleuve et les deux patauds vont l’apprendre à leur dépens. Tempête à Modernis> Blandine PluchetDans la ville de Modernis, la famille Conso consomme sans compter. Quand une tempête de neige bloque la ville, comment continuer à vivre sans eau ni électricité ? Les oiseaux Koudous> Corinne AlbautLa tribu Maga vit heureuse sur l’île d’Oulimapi. Mais le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer font fuir les oiseaux et mettent leur île en danger. Que faire ? L’animal mystère> Hélène MontardreMais qui vient voler la pâtée du chat Caramel ? En menant l’enquête, Céline et Mathieu vont découvrir un vieux monsieur engagé dans la protection de la nature et des animaux. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 7453 1Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7454 9Prix 5,30 € Histoire policières Qui a volé le sac de Madame Choumpette ?> Christine BertonUn voleur s’est introduit chez Madame Choumpette pour lui voler son sac à main. Qui est le coupable ? Les doigts rouges> Marc VillardBruno Ségura a disparu et Georges, le grand frère de Ricky s’était battu avec lui ! Que faire quand on soupçonne son grand frère adoré d’avoir commis un crime abominable ? Sale temps pour l’inspecteur> Jean-Louis Fonteneau et Olivier SchwartzTrois enquêtes de l’inspecteur Bayard. Grâce aux indices, tu peux, toi aussi, l’aider à découvrir les coupables. Les secrets de Cyprien> Paul ThièsDes ennuis spéciaux guettent Cyprien. Une simple enquête policière devient vite une aventure qui changera sa vie… en vert ! LIVRE ÉLÈVENombre de pages 144Code Hachette 11 8128 8Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 8129 6Prix 5,30 € L’Antiquité La fondation de Rome> Sophie MarvaudDeux nouveaux-nés tétant une louve au pied d’un figuier ! C’est le spectacle prodigieux d’un berger de l’antique Italie découvre il y a 2 700 ans. Il n’est que l’instrument d’une histoire à nulle autre pareille. Le grand amour de Maximus> Sophie MarvaudMaximus Flavius Onnogenos est un citoyen romain libre. Pourtant, sa rencontre avec une jeune esclave va changer sa vie et lui faire découvrir un monde bien différent du sien. Un voleur chez le sénateur> Sophie MarvaudL’artisan gaulois Onnogenos et sa fils parcourent les routes de la Gaule romaine pour vendre leurs poteries. Ils découvrent de magnifiques villas et aussi des énigmes étonnantes… Vercingétorix> Sophie MarvaudMais qui est donc ce jeune Arverne qui réussit à unir les différents peuples gaulois pour se dresser contre l’invasion du grand César et de ses terribles légions ? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 7343 4Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7364 0Prix 5,30 € La Préhistoire L’Enfant-Léopard> Laurence SchaackKawou est un jeune Homo Habilis. Sa famille vient de périr dans un terrible incendie. Il va à la rencontre d’un groupe d’Australopithèques. Pourra-t-il se résigner à leur mode de vie plutôt primitif ? Un Crime dans la grotte> Laurence SchaackDans le clan de Pzar, un clan d’hommes de Cro-Magnon, deux hommes ne s’aiment pas Ron le chef, tueur sanguinaire de mammouths et Ati, l’homme-sorcier. Cela va mal finir… Le Secret du feu> Laurence SchaackMov et Tar, deux jumeaux Homo erectus de la tribu de Bouraï, se disputent sans cesse. Rejetés par tous, ils ne pourront réintégrer la tribu qu’à une seule condition ramener le feu… Le Village de Doïna> Laurence SchaackVictime de la faim et de la misère, une tribu de nomades éclate. La famille de Doïna part à l’aventure. Un jour, découvrant un magnifique champs de blé, ils pensent avoir enfin trouvé de quoi se nourrir… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7412 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7411 9Prix 5,30 € Contes du Maghreb Le pois chiche magique> Jean MuziUn jeune esclave, ramasse un jour un pois chiche magique. Le pois a le pouvoir de satisfaire tous ses souhaits. Mais tout est-il toujours aussi simple ? L’oiseau doré et la sloughia> Henri BergerHassan et Hina rêvent de se marier. Mais le roi des ghouls enlève Hina. Alors Hassan vole au secours de sa bien-aimée. Parviendront-ils à se retrouver et être heureux ? Chafik, le marin> Tony BartonUn riche marchand cherche à former son fils Chafik au commerce. Il le met sur un bateau rempli de marchandises à vendre au meilleur prix. Et voilà Chafik parti pour le premier de ses trois voyages… M’Hamed, le fils du sultan> Nacer KhémirLe sultan veut tuer son fils, car les astres lui ont annoncé que son fils allait le tuer. M’Hamed doit s’enfuir. Plus tard, pour se réconcilier avec son père, il accepte une série d’épreuves périlleuses… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7509 0Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7510 8Prix 5,30 € La Barbe bleue et autres histoires La Barbe bleue> Charles PerraultIl était une fois un homme qui avait une barbe bleue. Un jour, il partit en voyage et défendit à sa femme de visiter une certaine pièce. Mais elle était curieuse… Le Secret de la Joconde> Catherine TernauxAmandine Toupet et Arthur, son professeur de dessin, vont visiter le musée du Louvre. Vol, kidnapping, indices, suspens se succèdent ! Mon cheval de papier> Anne-Marie PolMelchior Dupont n’en revient pas Lady Gladys et Lord Oscar sont sorti du roman inventé par sa mère pour devenir de vraies personnes en chair et en os ! Le chat qui allait son chemin tout seul> Rudyard KiplingAutrefois, les animaux apprivoisés étaient sauvages. Le plus sauvage était le chat, solitaire et persuadé que tous les endroits se valaient… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 176Code Hachette 11 6443 3Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6444 1Prix 5,30 € La Belle et la Bête et autres histoires La Belle et la Bête> Jeanne-Marie Leprince de BeaumontIl était une fois une belle jeune fille qui aimait beaucoup son père. Pour lui sauver la vie, Belle devint la prisonnière de la Bête, secrètement amoureux d’elle… Casse-Noisette> Ernst Theodor Amadeus HoffmannCe Noël ne sera pas comme les autres pour Frédéric et Marie grâce à Casse-Noisette, la princesse Pirlipat, la reine Trotte-Menu, etc. Farces pour écoliers> Pierre GripariTrois pièces courtes, cocasses et hilarantes La Fausse Gourde, Cent ans de cuisine française et Deux Téléphones. Avant le nuage> Olivier KaGaston est peintre et il fume beaucoup. Un dimanche, il se dispute avec sa fille. Il vaudrait mieux arrêter de fumer. Mais comment faire ? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 192Code Hachette 11 6482 1Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 48Code Hachette 11 6483 9Prix 5,30 € La petite sirène et autres histoires La Petite Sirène> Hans Christian AndersenLe roi de la mer habite son château, au fond des eaux, avec ses six filles. Le jour de ses quinze ans, la plus jeune de ses filles est très impatiente de monter à la surface… Mystères à Morteau> Jack Chaboud et Alain SurgetChristophe passe ses vacances à Morteau et retrouve son amie Céline. Mais l’auberge où il loge semble renfermer bien des mystères… En scène, Point d’Interrogation – Le hamster qui aimait les livres> Florence DesmazuresPoint d’Interrogation adore les livres. Les autres hamsters se moquent de lui jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que c’est tout de même bien utile de savoir lire… Poèmes> Victor HugoL’aurore s’allume, Ce silence du soir, Chanson de grand-père… Huit poèmes qui évoquent la nature, l’amour paternel et la tristesse. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 192Code Hachette 11 6484 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6485 4Prix 5,30 € Les habits neufs de l’empereur et autres histoires Les habits neufs de l’empereur> Hans Christian AndersenIl était une fois un empereur qui adorait les beaux vêtements. Et par-dessus tout, il aimait s’admirer et se faire admirer pas ses sujets. Deux tisserands rusés arrivèrent un jour au palais, bien décidés à en tirer profit… Fabliaux du Moyen-ÂgeDans le Vilain de Farbus, un fils fait la leçon à son père. Dans Estula, un chien fait peur aux uns et fait rire les autres. Dans le Tailleur du roi et Son Apprenti, on retient qu’il vaut mieux ne pas parler à la place de quelqu’un d’autre. Toto l’ornithorynque et l’arbre magique> Omond et YoannCatastrophe la rivière où Toto l’ornithorynque se baigne chaque jour n’a plus d’eau ! D »où provient cette soudaine sécheresse ? Le poil dans la main> Corinne FleurotC’est dimanche soir. Romain n’a ni rangé sa chambre, ni fait ses devoirs. De quoi avoir un poil dans la main » prévient son père. Cela ne manque pas d’arriver… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 6498 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6499 5Prix 5,30 € La perle phosphorescente et autres histoires La perle phosphorescente> conte populaire chinoisQui d’A-eul ou de son frère méritera d’épouser la princesse, fille du roi des Dragons ? Celui qui rapportera à la princesse la perle phosphorescente… Les douze travaux d’Hercule> Jean DuchéLe bel Hercule réussira-t-il à sortir vainqueur des douze terribles épreuves auxquelles l’a condamné la déesse Héra ? Le petit soldat de plomb> Hans Christian AndersenIl était une fois vingt-cinq soldats de plomb, tous semblables, à l’exception d’un seul, qui n’avait qu’une jambe. Cependant, il se tenait aussi ferme sur cette jambe que les autres sur deux… Victor, le voleur de lutins> Jean-Luc LoyerVictor est un méchant saltimbanque. Un beau matin, il kidnappe le petit lutin Corentin. Prisonnier et esclave de cet escroc, le petit garçon ne sait comment s’échapper… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 6500 0Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 6501 8Prix 5,30 € Le chat botté et autres histoires Le chat botté> Charles PerraultUn meunier ne laissa pour tout bien à son plus jeune fils que son chat. Le fils est désespéré mais le chat a plus d’un tour dans son sac… L’Oiseau bleu> Madame d’AulnoyLe Prince Charmant et la Princesse Florine sont amoureux. Hélas, la méchante belle-mère de Florine exige que le Prince épouse sa propre fille. Leur amour sera-t-il assez fort pour surmonter cette épreuve ? La clé de la cassette> Bernard GallentGérard a gagné le premier prix d’une tombola. Mais il ne pourra retirer son lot que dans quelques jours. En attendant, il faut mettre l’enveloppe contenant le ticket gagnant en lieu sûr… Un drôle d’ange gardien> Denis-Pierre Filippi et Sandrine RevelQuel dur métier que celui d’ange gardien ! C’est ce que se dit notre petit diable depuis qu’il veille sur Marie et Jean. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7325 1Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7332 7Prix 5,30 € Raiponce autres histoires Raiponce> Jacob et Wilhelm GrimmIl était une fois un mari et son épouse qui souhaitaient depuis longtemps avoir un enfant. Derrière chez eux vivait une puissante magicienne. Un jour enfin, leur vœu se réalisa… Thésée et le Minotaure> André MassepainThésée, fils du roi d’Athènes, part en Crète pour affronter le terrifiant Minotaure, que Minos, le roi de Crète a enfermé au fin fond du Labyrinthe… Le loup, mon oeil ! > Susan MeddaughJe ne suis pas allé à l’école. J’ai pris le mauvais car et je suis descendue loin de ma maison. J’ai été attrapée par un loup qui voulait me dévorer. C’est toute la vérité… Toto l’ornithorynque et le maître des brumes> Yoann et Éric OmondPour soigner le bandicoot-lapin, le médecin demande à Toto et ses amis de lui rapporter deux cheveux de Bunyip. Mais le Bunyip est un monstre ! LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7346 7Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7378 0Prix 5,30 € Contes d’ailleurs L’orphelin qui devint un grand chasseur de phoques> Jacques PasquetIl était une fois dans le Grand Nord, un petit orphelin Inuit dont tout le monde se moquait. Un jour, sur la banquise, il ramassa un os magique… Les trois frères> conte populaire mayaIl était une fois en Amérique, trois jeunes frères. Une voix mystérieuse leur avait dit qu’ils étaient nés de l’autre côté de la mer et que leurs descendants seraient les maîtres du pays qu’ils habitaient… L’orpheline> Djibril Tamsir NianeIl était une fois en Afrique, une petite orpheline du nom de Tiyène. Une nuit, alors qu’elle était perdue dans la brousse, elle entra dans la grotte du Monstre… Contes et récits vietnamiens> Minh-ThanSix contes adaptés de la tradition orale, pour apprendre aux enfants qu’en toute chose, il faut considérer la fin… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7345 9Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7377 2Prix 5,30 € Contes des Antilles La Geste » de Compère Lapin> Marie-Thérèse Lung-FouCompère Lapin est décidément intrépide et facétieux ! Rien ni personne ne lui font peur… Mais comment Lapin peut-il avoir tant d’audace ? L’Accra de la richesse> Patrick ChamoiseauEn mourant, la mère de Ti-Zèb lui laisse pour seul héritage un accra. Ti-Zèb quitte la région en emportant son seul bien… Manman d’Io et Ti-Coco> Renée Maurin-GotinSans parents ni famille, Ti-Coco a toujours le ventre creux. Il est à la recherche d’un peu de nourriture, quand il aperçoit une grive. Mais il ne sait pas que c’est la Manman d’Io qui a ensorcelé cet endroit… Tit Vanousse> Thérèse GeorgelVanousse est un drôle de nouveau-né il parle, mange comme un homme et fait preuve d’une si grande vaillance que le Roy le charge d’une mission éminemment périlleuse… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7423 4Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7424 2Prix 5,30 € Le Moyen Âge Robin des Bois> Alain Dag’NaudEn Angleterre, le prince Jean sans Terre règne en tyran. Il s’enrichit sur le dos de paysans affamés. Mais dans la forêt de Sherwood, Robin des Bois et ses amis ne supportent pas cette injustice… La Quête du Graal> Alain Dag’NaudLes chevaliers de la Table Ronde sont assemblés autour du roi Artus au château de Camaaloth, en Bretagne, lorsque apparaît puis disparaît un vase mystérieux le Graal… Philippe Auguste> Alain Dag’NaudEn 1179, le roi Louis VII réunit les grands seigneurs du royaume. Je me propose, dès maintenant, de désigner mon jeune fils, Philippe, roi de France. » Stupéfaction ! Philippe a à peine quinze ans… Paris au Moyen Âge> Alain Dag’NaudDans le Paris de Philippe Auguste, deux enfants et leur professeur, témoins malgré eux d’un terrible secret, tentent d’échapper aux assassins qui les poursuivent… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7326 9Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7333 5Prix 5,30 € Les Temps modernes Louis XIII et Richelieu> Alain Dag’NaudUn père assassiné quand il avait 9 ans, élevé par une mère qui ne l’aime guère, Louis XIII, devenu roi, est entouré d’ennemis. Mais le destin va lui donner un allié le cardinal Richelieu… La plante tueuse> Alain Dag’NaudDeux enfants, Blandin et Margot, sont témoins de morts mystérieuses. Ils vont devoir dénouer une inquiétante énigme. Les trois Mousquetaires> Alain Dag’Naud d’après Alexandre DumasC’est une histoire d’amour, d’amitié et de trahison. Tous pour un, un pour tous ! » Don Quichotte> Alain Dag’Naud d’après Miguel de CervantesLe chevalier Don Quichotte et son fidèle écuyer Sancho Panza s’en vont combattre le mal et défendre les opprimés. Poursuivi par ses visions, parviendra-t-il à trouver le chemin de la sagesse? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7347 5Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7363 2Prix 5,30 € Le XIXe siècle Le tour du monde en 80 jours> Alain Dag’Naud d’après Jules VerneL’anglais Phileas Fogg et son valet français Passepartout font le pari de faire le tour du monde en 80 jours. Les aventures de Huckleberry Finn> Alain Dag’Naud d’après Mark TwainHuckleberry Finn est un garçon sauvageon des bords du Mississippi. Il devient l’ami de Jim, un esclave noir en fuite. Ils partent à l’aventure sur un radeau de fortune… Émile Zola, écrivain-reporter> Alain Dag’Naud Bonjour. Je m’appelle Zola. J’ai connu la pauvreté et la misère. Plus tard, à Paris, la ville changeait, me fascinait, les gens aussi. Oserais-je-écrire sur tout cela? » me suis-je dit. Une bombe à l’Exposition universelle> Alain Dag’NaudEn pleine Exposition universelle, Margot et Blandin, deux petits Parisiens, découvrent un redoutable message. Réussiront-ils à déjouer l’attentat qui se prépare ? LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 7451 5Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7452 3Prix 5,30 € Le XXe siècle Dans les tranchées> Alain Dag’NaudJulien est un Poilu il combat au front pendant la Première Guerre mondiale. Julien tient une correspondance avec sa sœur Marguerite, restée à Paris avec sa famille… Jean Moulin> Alain Dag’NaudLe destin du plus symbolique des résistants, Jean Moulin, depuis son attitude comme préfet face à l’occupant allemand, jusqu’à ses actions dans la Résistance. Ah ! La belle vie !> Alain Dag’Naud De nos jours, un voyage en voiture est l’occasion pour les grands-parents de raconter leurs souvenirs des années 1950-1980 à leurs petits-enfants. Un enlèvement programmé> Alain Dag’NaudBlandin et Margot sont sur la trace d’un groupe terroriste qui prépare l’enlèvement d’un savant atomiste. Le temps est compté. LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7567 8Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7568 6Prix 5,30 € La mythologie grecque Dans le secret des dieux> Alain Dag’NaudAu commencement du monde, Gaïa, la Terre, se marie avec le Ciel, Ouranos. Les Dieux apparaissent peu à peu. On découvre des relations tumultueuses dans la famille des Dieux ! Prométhée et la conquête du feu> Alain Dag’NaudLe titan Prométhée a donné la vie sur terre aux Hommes. Prudent, Zeus décide de leur interdire de posséder le feu qui apporte la puissance. Mais Prométhée vole pour eux le feu sacré… Ulysse et l’Odysée> Alain Dag’Naud Après dix années d’une guerre impitoyable, Ulysse espère revenir enfin dans son île d’Ithaque où vivent sa femme Pénélope et son jeune fils. Pourtant, dix autres années d’errance en Méditerranée lui seront imposées par les dieux. Jason et la Toison d’or> Alain Dag’NaudS’emparer de la Toison d’or ! Un trésor, don des dieux, qui assure la paix et la prospérité à ceux qui le possèdent. Tel est le formidable défi que doit relever Jason… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 128Code Hachette 11 7507 4Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7508 2Prix 5,30 € La passion d’Orphée et autres récits mythologiques La passion d’Orphée> Alain Dag’NaudOrphée est un beau et grand jeune homme triste jusqu’à ce qu’il rencontre une jeune et charmante nymphe du nom d’Eurydice. Il l’épouse sans attendre. Mais hélas, mordue par une vipère, elle meurt subitement et descend aux Enfers. Le destin de Persée> Alain Dag’NaudAvant même de naître, Persée doit mourir. L’oracle a averti son grand-père, le roi Acrisios, qu’il sera tué par son petit-fils. Ce fils de Zeus accomplira maints exploits, et n’échappera pas à son destin… Pandore et les dons des Dieux> Alain Dag’Naud Créée par Zeus, Pandore est la première femme. Elle reçut de nombreux dons des Dieu mais aussi, une petite boîte, et cette boîte, elle ne devait surtout pas l’ouvrir… Achille l’invincible> Alain Dag’NaudAchille est un guerrier sans peur qui préfère une vie courte, mais glorieuse, plutôt qu’une existence longue mais sans éclat. Car Achille est invincible, mais Achille a un talon… LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 8139 5Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 8180 9Prix 5,30 € Le reflet de Sam Le reflet de Sam> Gilles AbierSam, renvoyé de son école, doit aller passer quelques jours chez sa grand-mère. Il décide de lui jouer un mauvais tour mais au même moment, Sam perd son reflet… Plumes d’Amour> René PillotMais qu’arrive-t-il à Oiseau-Sifflet ? A la vue de Oiseau-Rire, ses plumes changent de couleurs. Serait-il amoureux ? Monstres, fantômes & Cie> Corinne AlbautTrois courtes pièces fantastiques Couleurs fantômes, Une famille dans de beaux draps et Vidéoerreur. Un anniversaire de chien !> Aurélien LorgnierAlice veut fêter son anniversaire avec quelques amis. À priori, c’est simple… Et pourtant cela va rapidement devenir compliqué ! LIVRE ÉLÈVENombre de pages 160Code Hachette 11 7980 3Prix 7,30 € CAHIER D’ACTIVITÉSNombre de pages 64Code Hachette 11 7981 1Prix 5,30 €

le tailleur du roi et son apprenti